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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 17:08

Voilà, après une vingtaine de course à son volant, j'ai vendu la DALLARA 393.

 

Elle est maintenant dans les mains d'Alain Perraud qui devrait attaquer en milieu de saison. J'epère qu'il prendra autant de plaisir que moi avec cette voiture qui restera certainement la meilleure de toute ma carrière en sport auto.

 

Je lui souhaite bonne chance...

 

Voici des photos de ma dernière course à Barcelonnette.

 

 

  DSC00586.JPG

 

 

2900212105_small_1.jpg

 

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 07:31

Ca y est, on est rentré de

BARCELONNETTE - LE SAUZE

 

 

Finalement le trajet se fait bien même s'il faut environ 4 heures.

 

 

Une belle course avec un très beau plateau (plus de 30 voitures ouvertes au départ ça devient très rare), il a fait un temps magnifique.

 

Je fini 8e au scratch et 4e de classe sur 14 partants

 

Soso fini 13e.

 

 

 

Voilà le classement complet :

 

http://axkway.skyrock.com/photo.html?id_article=2900483097&rev=2

 

Je vais essayer de préparer les résumés des 2 courses.

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 04:46

Ce week-end a eu lieu

la course de côte du Pilat.

 

Tout c'est a peu près bien passé pour cette première course depuis longtemps. Il faut reprendre ses marques et je n'ai pas roulé à la limite. En plus, c'était ma première participation ici.

 

Mais le Chrono n'est pas mal, vu les temps de 2009, je m'étais fixé 51 " je fini finalement en 50"7... à la 9e place.

  

C'est sùr qu'il faudra aller chercher plus loin la limite dans les gros appuis et les freinages mais je suis content d'avoir retrouvé de bonnes sensations. J'ai fait aussi 2 ou 3 erreurs de vitesse qui coûtent un peu.

 

Voilà le classement :

http://www.asaforez.com/direct/pilat/scratch.html

 

 Une vidéo ici :

 http://www.youtube.com/watch?v=ULjN-fgidZ8

 

 

En tout cas, on a passé un très bon we ou on a retrouvé pas mal de monde.

 

J'ai par contre pas mal de boulot sur l'auto avec une boite et un embrayage qui font du bruit. Il faut voir pourquoi avant Barcelonnette.

 

 

 

 

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 10:36

Après une intersaison mouvementée (situation personnelle, obtention du nouveau passeport technique, coup de tronçonneuse dans le genoux, moustache tordue par une autre auto lors d'essais à Ledenon...), la saison 2010 va enfin commencer, elle sera très condensée avec, en principe, 8 courses en 3 mois...

 

L'auto a évoluée cet hiver puisque j'ai pris la décision d'adopter la bride de 26. Il a donc fallu trouver une boite à air en Italie et un boitier d'allumage. Le coût n'est pas neutre (presque 2000 €) mais il fallait en passer par là pour ne pas être trop pénalisé en performance par rapport aux autres concurents. La bonne nouvelle récente, c'est qu'il n'y a plus de date de fin d'homologation pour les groupe E donc les modifications seront utilisables pendant longtemps.

 

Il a aussi fallu mettre une colonne de direction rétractable pour pouvoir avoir le nouveau passeport technique, là je suis beaucoup plus sceptique sur son utilité sur des autos avec des coques carbones mais on a pas eu le choix.

 

Voilà donc le programme :

 

 -   4 juillet : PILAT

 - 18 juillet : BARCELONNETTE

 - 1er août : CHARCUBLE

 - 15 août  : CHATEAUNEUF DE GALAURE

 - 22 août  : POMPIDOU

 - 29 août  : DURTOL

 - 12 septembre : LAMURE/AZERGUE

 - 26 septembre : CREST/DIVAJEU

 

Voilà qui devrait nous occuper une bonne partie de l'été en espérant qu'il n'y ait pas de souci. Beaucoup de courses que je ne connaîs pas avec aussi peu de roulage cette année, on verra bien où je me situe.

 

En attendant, il y a encore un peu de travail sur l'auto avant de me présenter sur la première ligne de départ de la saison.

 

 

 

 

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 16:25

Ca y est, en ce premier week-end d'octobre, le grand jour est arrivé, nous allons partir pour disputer la première finale de ma carrière de sport auto. Il est vrai aussi que c'était la première fois que je m'étais fixé cet objectif car lorsque je courais en rallye, je ne faisais pas assez d'épreuves pour l'envisager. Cette année, j'avais l'auto pour, et je pouvais disputer un nombre de course suffisant pour y arriver.

Vendredi après-midi, je faisais tout d'abord un petit interwiev téléphonique avec Delphine MAGAUD pour un petit article de presse, elle a bien retranscrit mes propos et mon état d'esprit à l'approche de la course. L'article est ici : http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/2042732/Debeaux-premiere-finale.html

Nous partons vers 17 heures 15. Denis a monté la remorque en fin de matinée pour pouvoir passer aux vérifs pendant l'après-midi. Le trajet se passe bien, y compris la traversée de Lyon. Nous sommes sur place vers 19h45. Une petite place nous a été gardée par l'équipe quasiment au complet. Seul Philou est à la bourre.

Etant donné que nous sommes là tôt, et que l'installation est rapide, je décide d'aller faire quelques passages de recos même s'il fait déjà nuit. Merci à Pierrot la cerise pour le prêt de sa voiture.

J'avais déjà fait cette course l'an passé, mais pour la finale le tracé a été porté de 1.5 kilométre à 2.5. Les premières recos confirment ce que je pensais, il n'y a aucun intérêt sportif à ce rallongement car tout ce qui a été rajouté passe à fond sauf un virage qui sera finalement pris en course en 5e en soulageant légèrement... Avec ma bride de 24, il est clair que je vais en prendre un maximum car 30 chevaux d'écart sont un gouffre sur un tel tracé. S'il est vrai que j'arrive à me battre malgré tout sur nos courses habituelles (car les tracés sont tantôt bosselés, tantôt sinueux ou très spécifiques) je sais qu'ici, les F3 en 26 seront toutes très bien pilotées et en terrain favorable. Dans ces conditions, inutile d'espérer des miracles au niveau du classement final. Le premier objectif sera de se faire plaisir sur la partie intermédiaire de cette course qui donne de superbes sensations et de donner le maximum de moi-même.

Nous passons une bonne soirée dont j'essaie de profiter le plus possible, mais il ne faut pas se coucher tard car les essais ont lieu le samedi et nous voulons aller reconnaître avec Daniel demain matin à 8h30, avant que tout ne soit engorgé.

Comme prévu, lever de bonne heure pour quelques recos de jour, ce sera pas plus mal. Cela permet de déterminer ce que nous allons mettre dans la boite à vitesse. Une fois cela fait, nous commençons la préparation de l'auto avec Denis. Nous maitrisons bien le sujet et en plus nous avons le temps, pas de soucis particulier donc. L'auto est finie juste avant le repas de midi.


Allez, on fait la boite !


Les 2 autos prêtes pour les essais

Nous avons été rejoint par Sonia et la petite famille mais ils n'arrivent toujours pas à se débarrasser du fou furieux qui les suit tout le temps depuis Laussonne !!...

La liste des engagés laisse forcément rêveur. 163 concurrents, ici tout le monde roule fort quelque soit la catégorie. Dans la classe, nous sommes 15 avec des pointures comme SAPIN, BOUCHARD, ROUSSEL, LEGUYADER, j'en oublie mais ça donne déjà une petite idée du problème. Une chose qui nous met un peu les boules, c'est que toutes les F3 d'avant 95 qui roulent en 26 devraient avoir le fond plat coupé et l'aileron avancé (nouvelle règlementation depuis la fin août) et personne ne l'a fait, je suis donc le seul "con" a rouler en 24. Denis me dit que si on avait anticipé le truc, on aurait dù prendre son boîter et sa boite à air mais je ne les aurait de toute façon pas montés car en cas d'application stricte du règlement je ne voulais pas faire parti du lot des déclassés. C'est ma mentalité, c'est comme ça j'aime bien me regarder dans une glace et savoir que les résultats que je fais sont fait en étant correct envers mes concurrents...

Un bon petit repas calme et les essais commencent.

Voilà une caméra embarquée avec Fred ASSENAULT pour découvir le tracé :



La prégrille est assez simple.

Christine à la cale pour la première montée du week-end


Je fais une première montée de découverte dira t'on, je roule bien mais sans plus. Arrivée en haut je prends pour la première fois mes températures de pneus, mais on est arrêtés bien après l'arrivée de la course donc ça n'a pas l'air significatif, on prendra quand même la décision de mettre plus de carrossage. Sur cette montée, je suis 20e juste derrière Pierre Vian, je sais que c'est plus avec ses temps que je devrais me comparer plutôt qu'avec les autres F3. Par contre, l'auto ne redémarre pas pour redescendre, il faut donc pousser. C'est bizarre car j'avais chargé toutes mes batteries pendant la semaine, nous comprendrons plus tard que mon chargeur est HS.

Un peu de bricolage sur l'auto entre les montées et il est temps de repartir.

Là, je roule plus fort, les sensations sont bonnes et je garde bien mes trajectoires, je repousse les vitesses de passage dans pas mal d'endroit, je suis content de moi. C'est finalement le 17e temps il y a quelques F3 derrière, je me dis qu'un classement comme celui-ci m'irait parfaitement à la fin mais je n'y crois guère.

Ce coup-ci, la redescente se passe sans souci. Nous repréparons l'auto pour le lendemain matin et elle retrouve son abri pour la nuit.

Ensuite, il faut se changer, prendre une douche pour aller aux stands des comités pour les diverses animations et récupérer la petite participation de la ligue pour notre engagement à cette finale. Tout cela est un peu trop rapide à mon goût, on a le temps de profiter de rien, on se croirait un dimanche de course où il faut rentrer tôt. J'aurai préféré rester au campement à discuter avec tout le monde.

De retour à la tente, nous nous retrouvons pour une bonne soirée, enfin ! Mais comme hier soir, pour moi il faut rester sur la défensive, demain c'est la course. Par contre, certains n'étaient pas sur la défensive et on a eu droit à un festival... de conneries.

On a pas pleuré

Il est fou, j'vous dis !!!!

Une bonne nuit et le lendemain nous sommes rejoints par mon père, mes oncles et tantes. Le temps de prendre un café et ils partent sur la course, je ne les verrai pratiquement plus de la journée. Pour moi, petit déjeuner et sortie de l'auto. Il fait froid et humide dans la carrière, le problème est d'arriver à prendre le plus de soleil possible pour chauffer les pneus car si on y arrive pas ça va être une patinoire. Finalement, au gré des nombreux et longs arrêts de course, la voiture est finalement pas mal, je crois que je vais attaquer sur cette montée pour me faire vraiment une idée.

Première montée de course :

Le départ est bon, ensuite on monte toutes les vitesses à fond et on reste un petit moment à fond de 5 en soignant la trajectoire du dernier droite à fond afin de se placer à gauche de la route pour le premier vrai virage de la course (on a déjà parcouru 700 mètres environ). De bon matin à froid, difficile de se jeter comme un mort de faim dans ce droite rapide en 4e, je reste donc raisonnable. On arrive ensuite sur l'enchainement technique du double gauche, je rétrograde proprement 3e puis 2e pour le droite serré. On tire la 2e pour le gauche un peu plus ouvert mais pour lequel il faut quand même freiner fort. Celui-là, il est marrant la roue avant intérieure se lève à chaque fois. J'aborde ensuite le grand double droite, je cherche un peu mes repères mais c'est pas mal j'en sors complètement à fond de 4e puis je me jette dans le gauche toujours à fond. Là, il faut se méfier du droite en 4e non pas pour le virage en lui même, mais juste après il y a un gros freinage et un rétrogradage pour un gauche en 2e qu'il faut passer proprement. Je suis bien en trajectoire et je roule propre, ici il ne faut surtout pas faire le bourrin pour aller vite. Je monte jusqu'en 4e à fond dans le droite et je freine tard pour le gauche en 3e qui conditionne la montée, celui-là il faut aller le chercher haut mais malgré ça l'auto souvire à chaque fois et on a l'impression de tirer droit dans le rail sur la fin du virage. Ensuite, je passe la 4e pour le droite de la ferme qui passe complètement soudé. L'arrivée était là avant mais il faut continuer. L'allonge est en 5e, je tombe la 4 pour le droite où il faut ralentir un peu mais je remet vite la 5e dans le petit gauche. A partir de là, on ne lâche plus l'accélérateur jusqu'à l'arrivée qui est a environ 4/500 mètres. La montée est faite, on est à mon avis 70 % du temps à fond.

Je fais 1.10.506, c'est le 17e temps au scratch et le 10 de classe. Je suis assez satisfait et je me prends à espérer rester dans les 20. Je sais que j'ai bien roulé et qu'au mieux, je ferai un gros 1.09. Ce que j'avais moins anticipé, c'est que pas mal de gens avaient pris cette montée comme une montée d'essai et en avaient sous le pied.

Un qui ne s'est pas posé de question, c'est Marcel SAPIN qui vient sans le savoir de gagner la finale car il n'améliorera plus de la journée et personne n'ira le chercher.

Retour au campement, pas grand chose à faire sur l'auto si ce n'est charger les batteries et mettre du carburant. Denis et Firmin me donnent un coup de main pour le rapage, je n'ai qu'un pneu à faire.



Des mécanos performants ! Avant l'apéro.....


Daniel qui avait des soucis de tenue de route et de vitesse de pointe travaille beaucoup sur la Martini.


Maéva prend la place de Marco l'an prochain ! Elle fera pas pire !!


Repas calme. Il s'en suit une longue période d'attente pour aller vers la prégrille, heureusement, Jean-Pierre Boilon est avec nous pour discuter un peu.

Enfin, c'est notre tour. C'est en principe la montée où il va falloir faire son chrono car la température est bonne est on ne sera pas gêné par le soleil comme ce sera certainement le cas dans la 3e montée de course.

Deuxième montée de course :

Je prends le même départ que tout à l'heure, j'essaye de me ralentir un peu moins pour le droite des bottes de paille mais, en tendant un peu trop ma trajectoire, ma roue avant droite touche le trottoir. Ca me soulève un peu l'auto qui doit se ralentir un peu mais je ne m'en préoccupe pas trop, je l'avais déjà fait avec la FR en plus... L'enfilade technique qui suit passe bien, Denis me le confirmera, il est difficile de passer beaucoup plus vite. Je me place bien pour le double droite dans lequel j'hésite moins. Le gros freinage puis l'enchainement sont bien avalés. Je n'attaque pas trop dans le grand gauche qui souvire, ça me permet de mieux ressortir et du coup dans le petit mur je peux mettre la 5 juste avant la courbe à droite de la maison que finalement je passe à fond de 5. Le bout droit passe vite, 4e pour le droite qui commande la rampe finale et 5e très rapidement, la fin est à fond. Ma vitesse sur la ligne est un poil plus vite que la montée d'avant 175 contre 174.

Je vois mon temps 1.10.470, j'améliore un peu mais j'espérais descendre en 1.09 avec la température. Je me doute que je vais perdre quelques places et je m'imagine 20e environ mais j'apprendrai bien après la fin de la course qu'a ce moment, je suis déjà 25e. En fait, moi j'étais en course depuis le matin alors que certains avait pris la première montée comme un montée d'essai. C'est pas trop grave, je savais que j'allais souffrir au classement.



Je continue à descendre vers le parc d'arrivée et c'est là que va se gâcher ma finale. Je vois les commissaires techniques qui vont contrôler l'étanchéité des boites à air. A cet instant, je suis tranquille, je sais que ma boite à air est conforme, j'ai déjà été contrôlé a Quillan pour l'étanchéité et on a aussi déjà contrôlé mon diamètre de bride de 24. Tout à coup j'entends les commissaires qui disent que ma boite à air n'est pas étanche, que c'est "une vraie passoire", ils voient bien que l'air ne sort pas de la boite elle même mais il ne savent pas d'où ! Là, je prends un coup sur la tête ! J'y crois pas, ils se doutent d'un problème alors ils me disent qu'ils me recontrôleront à la 3e montée...

Je vais me garer, je descends de l'auto et je regarde ce qui peut bien se passer, déjà les commentaires de certains me font bien passer pour un tricheur, je m'en souviendrai. En 10 secondes, je vois le tuyau de dépression qui est débranché, les commissaires l'avaient sous les yeux et ils ne l'ont pas vu, j'aurais dù sortir de l'auto pour regarder avec eux... Cela fait un trou d'environ un millimètre sur le collecteur d'admission et il est donc impossible de faire le vide dans la boîte à air. Mais, il faut savoir que cela ne proccure pas d'avantage supplémentaire et que certains pensent même que vu sa position c'est au contraire un inconvénient. Mais bon dans un sens ou dans l'autre ce trou est complètement négligeable en performance. En plus, Denis me confirmera plus tard qu'il était bien branché au parc car il avait jeté un oeil sur l'admission.

Voilà donc la situation, moi qui ne voulait pas rouler en 26 avec le fond plat intégral pour être conforme, je passe pour un tricheur aux yeux de certains alors que j'ai 30 chevaux de moins qu'eux. Autant vous dire que je le vis très bien !!!!

En redescendant, branle-bas de combat pour savoir ce qu'il s'est passé mais nous ne trouverons aucune explication, le pire c'est que si on veut débrancher ce foutu tuyau volontairement on se fait ch....er et là il a sauté tout seul. Je décide donc d'étanchéifier au maximum la connexion avec du ruban rétractable pour ne pas que cela se reproduise.

Il est aussi temps de raper les roues et de remettre de l'essence. A ce moment là, je n'ai aucune idée du classement, ma seule préoccupation est de vouloir faire un bon chrono dans la dernière, de me faire contrôler à la fin pour montrer que je ne triche pas. Remarque au moins ça donne une motivation... Par contre, certains ne se privent pas de me chambrer !! N'est ce pas Daniel.... (qui en plus vient de me passer devant pour un dixième).

Notre tour revient

Troisième montée de course :

Là, pas de question a se poser, il faut rouler du mieux possible mais on nous a annoncé qu'il y avait de l'huile et beaucoup d'absorbant à la fin du grand droite. Je sais que je n'ai pas une capacité d'amélioration énorme, mes 2 montées d'avant n'étant pas mal du tout.

Je pars bien, 2e, 3e je ne me méfie pas et je rupte, du coup je passe vite la 4e, au bout de quelques mètres, la vitesse saute ! Ca part mal pour améliorer... Je la remets vite et j'essaye de passer un peu plus vite le droite des bottes (sans toucher le troittoir...) et l'enchainement technique. Dans la voiture, je pense que c'est pas mal, mais Denis me dira plus tard que de l'extérieur c'était moins bien que la montée d'avant. Arrive ensuite le grand droite, maintenant on est gêné à l'entrée par le soleil et en plus il doit y avoir l'huile à la fin, je dois donc en lâcher un peu, finalement, on nous avait mal indiqué la position de l'huile, je la trouve deux virages plus loin et en plus elle ne gêne pas du tout. Bon, je passe bien le gauche en 2e et après le droite qui suit j'arrive sur le grand gauche, il y a de nouveau le soleil,je rentre un peu fort,  l'auto souvire un peu. 4e , je pense que la 5e n'est pas utile avant le droite de la maison car j'ai dù sortir un poil moins vite en bas du mur. Finalement, en plein dans la courbe l'auto réclame la 5e, je décide le la passer à la volée en plein appui en me méfiant un peu, on verra bien. Pas de soucis, l'auto ne bronche pas. Pour essayer de compenser un peu ce que j'ai dù perdre, je décide de tenter le dernier droite en 5e sans trop perdre de régime, un peu impressionnant, mais ça passe bien. J'ai le temps de regarder le compte tours en allant jusqu'à l'arrivée, il n'a jamais été aussi haut. Ma vitesse de pointe sera la meilleure de la journée : 178 km/h, j'aurai dù prendre le dernier droite de cette façon à la montée d'avant, j'aurais pris quelques dixièmes... Tant pis.

A cet instant, je ne connais pas mon temps, j'espère qu'il est mieux et ma seule obsession est de trouver les techniques pour qu'ils me contrôlent et que tous les soupçons soient envolés. J'en trouve un mais ils ont rangé le matériel et ils ne peuvent pas faire descendre ma voiture car la route est bloquée... J'insiste lourdement et je le fais monter à coté de mon auto pour lui expliquer d'où venait la fuite et je lui montre l'étanchéité de la boite en soufflant. Le pcchhhhhuuuiiit qui s'en suit confirme que je suis étanche, il est d'accord mais je voudrais qu'il officialise la chose.

De toute façon, le mal est fait dans la tête de certains : je me fais contrôler pas étanche sur ma meilleure montée, je rectifie le défaut et je n'améliore pas dans la montée suivante car j'ai finalement fait 1.11.144. Je n'ai pas amélioré pour pleins de raisons (vitesse qui a sauté, soleil et huile) mais ce n'est pas ce que vont retenir certains pilotes... Le scénario idéal pour passer pour un tricheur... Ce sentiment a complètement gâché ma fin de journée et me perturbe encore beaucoup je dois dire.

Pendant le parc, Marco monte me voir et me dit que si on me déclasse on pose réclamation sur toutes les F3 qui ont le fond plat intégral et l'aileron pas avancé. Vu qu'il n'y a pas de suite pour le classement de la course, je lui dit de laisser tomber car peut-être qu'un jour grâce à ceux qui n'ont pas voulu modifier leurs autos, je pourrai peut-être moi aussi rouler en 26 sans rien couper.... Laissons donc tomber, mais la fin de journée me laisse un goût très amer qui s'estompera peut-être plus tard quand je repenserai au plaisir de pilotage que j'ai pris sur la partie du milieu de ce parcours.

Je suis finalement 26e et 14e F3 sur 15, Daniel fini 25e à un dixième et 2e de classe. La perf Auvergnate (et peut-être même de la finale) est à l'actif de Fred ASSENAULT qui finit premier des voitures fermées ! Delphine finit elle 2e de classe, tous les deux avec leurs RALLYE III.

La vidéo de mes passage faites par Fabien :



Voilà le classement : http://www.ffsa.org/res_rallye.php?id=1094&&catCourse=mont&&ia=cour&&typf=clfin&&typRes=tem

Le grand vainqueur, et je trouve que ce n'est que justice au vu de sa saison, est Marcel SAPIN que personne n'a réussi a déloger de la première place depuis son chrono du matin.

Marcel SAPIN


Il y a des vidéos ici : http://www.photosautos2.monespace.net/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=14&Itemid=28 , des photos et des vidéos ici :
http://www.objectifvideo.com/vids/video/videos_course.php?Para=324&Cat=5 et des photos là http://davidmouron.free.fr/galerie/serie.php?id_album=69&stat=ok

Le parc est long, on nous libère enfin, il est temps de ranger le matériel. La remise des prix étant à 12 kilomètres du parc, je décide exceptionnellement de ne pas y aller, cela nous fera gagner du temps pour arriver à la maison.

Une petite douche, un petit verre avec toute l'équipe (mais le coeur n'y est pas), un petit repas et nous prenons la route pour rentrer. Denis nous descendra la remorque demain pour gagner du temps. Le retour est rapide mais la fatigue se fait sentir, heureusement nous ne nous couchons pas trop tard.

Voilà, c'est maintenant le temps de l'analyse de la course : il est clair que rouler en bride de 24 était très pénalisant à DONZY et que la modification du parcours n'a rien arrangé. Il suffit de regarder certains chronos. Laurent GUITTONEAU par exemple, nous nous battons généralement à 1 ou 2 dixièmes sur 1.5 kilomètre, là il m'a mis 2.3 secondes. On peut en trouver d'autre. Il est certain qu'en Auvergne sur certaines courses spécifiques sinueuses, sans relances ou un peu bosselées, on arrive à compenser le handicap du moteur mais sur des courses comme celle-ci, il n'y a pas d'espoir, c'est ce que montre d'ailleurs Le Monastier, Quillan et à un degré moindre Crest.

Comme il faut toujours tirer des enseignements de ses expériences, cette finale m'aura démontré qu'il ne faut pas aller faire du Championnat de France dans cette configuration, j'avais dans l'idée d'en faire un peu mais dans ces conditions il est sùr que je ne pourrai pas me battre (ça, c'est pas trop grave,) et surtout m'étalonner face à la concurrence. Je pense donc repartir sur un programme proche de cette année avec en point de mire la finale 2010 en Auvergne d'autant que j'ai déjà engrangé quelques points avec ma victoire d'Escoutoux et ma bonne place de Crest.

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 16:48

Le dernier week-end de septembre avait lieu la course de côte de CREST-DIVAJEU. Cette course est à 20 kilomètres de chez nous, pas de prise de tête pour le trajet. Pour autant, on ne va pas changer les habitudes ! Départ vers 17 heures 30, mais arrivée avant 18 heures.....

 

Crest est pour nous comme un tourbillon, une fois pris dedans, on ne peut plus s'en sortir. En effet, on connaît tout le monde et c'est aussi l'occasion pour pas mal de gens de venir nous voir, les copains, la famille, les collègues de boulot, des concurrents que l'on ne voit jamais en Auvergne... ça ne s'arrête jamais. C'est très agréable, il faut juste parfois se maintenir quelques moments calme mais c'est difficile.

Le vendredi soir était consacré à l'arrosage de ma victoire d'Escoutoux et ça c'est fait.


La tente s'envolera pas là !

Deux invités surprise...


Dans ces conditions, pas de samedi matin. La soirée, plus le manque de sommeil accumulé pendant la semaine auront raison de moi jusqu'à midi et demi, bon ça aussi c'est fait... Je suis malgré tout en forme.

En partant sur ces bases, on mange forcément tard comme d'habitude.

Crest étant une course que je connais très bien pour l'avoir fait quasiment avec toutes mes voitures depuis la GT Turbo, je ne passe pas beaucoup de temps à reconnaitre, quelques passages en Saxo avec Daniel suffiront.

La fin d'après-midi est consacrée au nettoyage de l'auto et aux vérifs. Pendant ce temps, une partie de l'équipe s'est attelé à la pétanque. Rude week-end je vous dis !!

Un petit passage à l'apéro offert par les excellents organisateurs de l'écurie VIRAGE et il est temps de se retrouver au resto des tonnelles pour le repas du soir.

Marco au resto....

Encore une bonne soirée que je ne terminerai pas trop tard ce coup-ci en restant en forme pour demain.

Le lendemain matin, le beau temps s'annonce même s'il fait un peu frais au réveil.

Il y a environ 120 engagés et presque 40 voitures ouvertes. Le podium paraît déjà promis à Marcel SAPIN, ARDISSONNE et Daniel (COQUET). Les places suivantes aux F3 en brides de 26 bien conduites un proto ou deux et peut-être une monoplace à moteur de moto (Sébastien CHABIN évidemment). Ensuite, entre la 5e et la 10e place ça va être une course ouverte dont j'espère bien faire partie même si les 3 relances et la ligne droite finale ne m'arrangent guère. Je me suis donc fixé comme objectif un top 10... Nous sommes 11 dans la classe, la logique voudrait que je soit 4e.

Voici la liste des engagés : http://www.jldinformatique.fr/WD140AWP/WD140Awp.exe/CTX_2780-0-FLkuUBDzSQ/PageClassementES1/SYNC_-1057250484

Il est temps de sortir la voiture et de la préparer calmement.

Puis, au moment de préparer le pilote ça devient beaucoup moins calme ! Pas de combinaison dans le placard !! On l'a oublié à la maison... On fait toujours attention à tout ce qui concerne la course quand on part loin mais là... Du coup, Christine repart en catastrophe la chercher. Pendant ce temps, je fais un tour de parc pour demander si quelqu'un en aurait une d'avance et j'en trouve..... deux ! Celle d'Alain COLLOMEDA et celle de Daniel que je vais finalement garder pour ne pas risquer d'abîmer celle d'Alain que je connais moins. Je peux donc me préparer tranquillement. Pour cette montée, Alain s'était aussi proposé pour me prêter son HANS que nous serons obligés de mettre en 2010. Il va donc falloir arriver à apprivoiser cette bête à cornes qui doit malgré tout nous sauver la vie. Je n'ai rien contre le principe, mais la suite va me donner bien des inquiétudes pour l'avenir...

Si j'ai décidé d'essayer le HANS à cet instant, c'est parce que la première montée n'est pas chronométrée. Je pars donc assez engoncé avec cette affaire, et dès les premiers mètres, je sens mes mouvements de tête trés limités, pourtant les sangles du casques avaient l'air très (voir trop) longues... Mes craintes se confirment dès le premier droite suivi de l'épingle, je ne peux pas tourner la tête comme je veux et je ne peux pas regarder par le centre de mes lunettes ! En plus, cette limation de mouvement fait que j'ai la sensation que je n'arriverai pas à rattraper l'auto en cas de glisse. En effet, le pilotage se fait par le regard (on va là où on regarde, c'est un des grands principes de base) et tout le sens de l'équilibre se fait juste derrière le cou. Du coup, je n'attaque pas du tout et je suis même gêné dans les grandes courbes. Je force pour tourner la tête jusqu'à m'en faire mal aux muscles du cou. Bon, je finis ma montée mais c'est décidé, j'abandonne l'expérience pour aujourd'hui. J'ai une course à faire dans les meilleurs conditions possibles...

Pendant la montée d'essai

Entre les 2 montées, je retrouve ma combinaison.

Ayant perdu ma première montée d'essai, je décide de rouler un peu plus fort dans la deuxième pour me faire des sensations car on a pas roulé depuis 3 semaines. Je finis ces essais à la 10e place en sachant que j'ai une bonne marge de progression pour l'après-midi.

De retour au campement, c'est un peu la folie et le tourbillon dont je parlais tout à l'heure prend tout son sens. Tout le monde est maintenant arrivé et viens nous voir, je passe mon temps à discuter à droite et à gauche avec les copains et la famille, pour une fois que mon père viens me voir, je n'ai pas beaucoup de temps. En effet, il faut aussi s'occuper de la voiture mais j'en oublie de charger la batterie... Ce sera sans conséquence heureusement, car je m'en rendrai compte un peu avant la première montée.

On ne mange même pas avec la bande habituelle car nous sommes très nombreux et nous avons coupé le campement en 2 pour caser tout le monde. Tout passe très (trop ?) vite.

Les enfants au boulot !

Après le départ de tout le monde sur le parcours, le calme revient et il faut se remettre mentalement dans la course.

Je pars avec le numéro 5, la prégrille se gère facilement. C'est le moment, en route... Sur la prégrille, je vois Céline qui s'arrête, elle est en train de prendre un petit malaise, sa course s'arrêtera là.

Première montée de course :

Je prends un  bon départ, je fais une montée comme j'avais prévu sans erreur particulière, les épingles sont bien passées sans trop en rajouter, j'essaie de rester propre en gardant un peu de marge au freinage. Je monte en 49'54, c'est déjà une 1.2 seconde plus vite que l'an passé, ça c'est bien. Je suis 9e derrière les 3 protos. Devant, Marcel SAPIN a déjà fait son festival suivi de RANCON de plus en plus rapide. Daniel est 3e. A la classe, ma 4e place paraît déjà assurée car j'ai 2 secondes d'avance sur Anaïs qui est 5e. Pour le scratch, Sébastien CHABIN est juste derrière moi mais le top 10 semble aussi assuré, nous avons une seconde d'avance sur le 11e.

Peu de chose à faire pour la 2e montée, je décide de ne rien changer car je veux refaire une montée dans les même conditions pour voir si je peux améliorer mon chrono sur mon pilotage, c'est pas sùr car j'ai bien roulé mais je pense pouvoir en enlever un petit peu.

Concentration de pilote ? Non, non sieste !


Deuxième montée de course :

Je prends le même départ que tout à l'heure, le début de la montée est vite mais je sens que je suis mieux dans le grand gauche de l'abri bus, du coup je freine très tard pour l'épingle droite pour essayer de profiter de la vitesse à cet endroit, ça passe bien (Fifi me dira après la montée de ne pas en faire plus à cet endroit, il avait raison ! Vous comprendrez plus tard...) le mur est bien avalé et je ne me cale pas trop dans l'épingle gauche, l'auto sort à quelques centimètres du fossé. Ensuite, c'est à fond absolu jusqu'à l'arrivée. Il est sûr que si l'arrivée était 200 mètres avant, je serais mieux au classement car là, les chevaux manquent un peu.

Je fais 49'13, c'est le 5e temps de cette montée et 2e des F3 derrière l'intouchable Marcel mais devant RANCON et René BEOLETTO a qui je rends 30 Cv. C'est sûr, j'ai bien roulé il faut tenter autre chose pour la dernière. Avec ce chrono, je suis remonté à la 7e place du scratch. On est en pleine bagarre, c'est bon !


Je voulais faire deux chronos dans la configuration habituelle de l'auto et, dans la semaine, j'avais eu l'idée de mettre une première plus longue si je sentais que je ne pouvais plus faire bien mieux en pilotage. Denis n'avait jamais essayé sur ce tracé, il m'avait dit "pourquoi pas" et m'a prêté le pignon adéquat. On savait qu'en se pressant un peu, on aurait le temps de faire la boîte à tous les 2.

Du coup là, ça vole bas près de la voiture, il faut faire la boite, changer le pignon de 1ere. Recharger la batterie et raper les 4 roues. Christine gère le carburant. On a peu de temps car en plus sur cette montée les voitures fermées ne redescendent avant que nous montions.

Denis s'occupe principalement de la boite, je lui donne un petit coup de main de temps en temps mais à deux on est parfois trop sur un si petit espace. On parle peu, on se comprend par geste, je sais de quoi il a besoin et ce que je peux faire sans le gêner même si parfois, à vouloir aller trop vite on remonte certaines choses trop tôt. J'aime ces moments de complicité. Quand la boite est quasiment finie (moins d'un quart d'heure quand même : les connaisseurs apprécieront), j'abandonne Denis pour me consacrer au rapage des roues avec l'aide de Fifi et de Manu. Je l'ai déjà dit mais le rapage c'est très crevant et pas forcément bon juste avant de faire une montée mais il faut bien le faire pour être dans les meilleures conditions possibles.

Denis en plein boulot

Cette tension a un avantage : celui de me laisser concentré à bloc entre les montées, le revers, c'est la fatigue physique qui risque d'entrainer un manque de lucidité, il faut donc que je me calme et que je me repose mais notre tour arrive déjà.

Je repars en prégrille.

Troisième montée de course :

Je suis dans un état de concentration extrême, je sais que je vais tout tenter, ce n'est pas forcément très raisonnable à une semaine de la finale mais je ne fais jamais les choses à moitié et il faut prendre course par course.

Juste avant d'avancer sur la ligne, la voiture cale et ne redémarre pas. Bizarrement, ça ne me perturbe même pas... Sylvette me dit qu'on va me brancher une batterie, Thibaut saute sur la première qu'il trouve. L'auto redémarre.

Quand je suis dans cet état, je sais qu'il va se passer quelque chose mais je ne sais pas quoi...

Orange, vert, je fais un départ canon, le meilleur de la journée, la première plus longue empêche de patiner. Je lâche tard pour le 1er droite et je prends la corde, ça a pour effet de me faire un appel contre-appel pour l'épingle gauche, l'auto glisse et enroule mais ça repart fort. D'ailleurs, sur le bout droit qui suit, je dois mettre la 5 alors que je restais en 4 les autres montées. 3e pour le droite que je prends vite puis très vite 4e pour le grand gauche, ça va vite aussi, je sors large. Le problème quand je suis comme ça, c'est que je ne me raisonne pas et que je repousse la limite. Je retarde mon freinage pour l'épingle droite au maximum, sur le passage de la 1ere le train arrière se bloque et se met à enrouler, contre-braquage l'auto est en ligne assez vite (sur des passages comme ça, il est clair qu'il faut être bien à ce qu'on fait car la sortie n'est pas loin... Hein Firmin !) Je relance bien et du coup je fais encore un gros passage dans l'épingle gauche à la limite du caniveau. Je m'écarte ensuite sur la gauche de la route pour préparer le droite à fond et là, je sens l'auto qui se mets a trembler... Aie, je comprends tout de suite que je suis trop à la limite de la route, la roue arrière doit être en partie dans l'herbe, c'est pas bon ! Si je lève le pied, c'est la sortie assurée donc je reste à fond mais l'auto se ralentit certainement un peu quand même, en effet, ma vitesse de pointe sur la ligne d'arrivée est la plus mauvaise de la journée : 162 km/h (168 à la 2e montée). Du coup je n'améliore pas je suis en 49'83, ce n'est pas mal mais je pense que le dernier droite me coûte pas mal. C'est dommage, mais c'est le genre de montée qui met en confiance, logiquement avec les passages que j'ai fait elle ne doit jamais arriver en haut, là j'ai tout rattrapé et avec un chrono pas catastrophique, c'est bon pour la confiance et la connaissance des limites de la voiture.


Freinage tardif !! Merci Guillaume pour les photos


Sur cette montée, je perd 2 places ! Laurent GUITTONNEAU me passe devant pour 1 dixième (la revanche de Viverols !) et Sébastien CHABIN a sorti un temps fabuleux, il passe 4e et rate le podium pour 3 centièmes !! Chapeau sur ce coup Seb.

Cela fait 2 ans que je disais à Joel EYRAUD de faire 3 montées car ils en étaient largement capables et pour une fois qu'il y en a trois, la dernière me coute 2 places !!!! Vous croyez que je lui dit qu'il faut en faire que deux l'an prochain !!!

Je finis donc 9e et 4e de classe avec une magnifique journée de pilotage en plus, le bonheur de la course.

La vidéo que m'à fait Fabien :




Marco fini 18e, Céline n'est pas classée.

Le classement final : http://www.jldinformatique.fr/WD140AWP/WD140AWP.EXE/CONNECT/directs?P1=56

Des photos et des vidéos ici  http://www.photosautos2.monespace.net/index.php?option=com_datsogallery&Itemid=44&func=viewcategory&catid=53 http://www.photosautos2.monespace.net/index.php?option=com_content&task=view&id=198&Itemid=28  et là : http://www.objectifvideo.com/vids/video/videos_course.php?Para=323&Cat=5

Une fois le parc terminé, le tourbillon recommence pendant le rangement du matériel, là j'ai un peu plus le temps de profiter des gens.

Les PhilippeSSS à l'apéro

En route pour la remise des prix, on est pas très en avance...

La soirée commence sous la tente, Bruno est resté avec nous, François (le speaker) nous a rejoint. Au fur et à mesure, l'équipe s'étiole et Firmin arrive a monter miraculeusement à l'échelle du camion pour aller se coucher. Il ne reste donc plus que (devinez !............et oui !!!) Sylvette et moi. Le passage du camion poubelle à 6 heures du matin nous a bien fait rire car c'est là qu'on a compris que les gens allaient définitivement nous prendre pour des fous !!! Et ça n'a pas manqué. Mais on s'en fout (comme dit Bombonne "on s'en fout d'être jugés !)....

Voilà, la saison tire à sa fin, dans une semaine, c'est la finale qui va venir récompenser les résultats de la saison. Toute l'équipe sera là pour m'encourager avec Daniel ainsi que tous les copains d'Auvergne qui se sont qualifiés. On va essayer d'en profiter au maximum car ce sera ma première finale.

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 17:41

Le dernier week-end d'août, juste après ma reprise de boulot avait lieu la course de côte d'Escoutoux. Pour tout ceux qui ce demandent où c'est, (et il sont nombreux !) c'est un petit village à 7/8 kilomètres de Thiers dans le Puy de Dôme.

Une fois n'est pas coutume dans mes résumés, on va faire comme dans Columbo où on connait l'assassin au début de l'épisode. En effet, cette course restera pour moi comme un excellent souvenir puisqu'il s'agit de ma première victoire. Non, pas une classe, ni même un groupe mais une vraie victoire avec mon nom en premier sur le classement final. Ce que je ne pouvais imaginer il y a deux ans et devenu une réalité. Comment en est-on arrivé là ?!!

Donc, le boulot ayant repris, départ vers 17 h 30 de Portes, la route se passe comme une lettre à la poste et nous arrivons vers 20 h 30 sur le petit bout de terre qui va nous servir de parc pour le week-end. En effet, à Escoutoux, pas de parking, ni de place de village, il faut se débrouiller pour s'installer le long de la route qui mène au départ. Ce n'est pas facile, d'ailleurs peu de concurrents arrivent le vendredi. Marco est déjà là avec les bleus, ils ont déjà installés le camion et la tente. La famille COQUET aussi vient d'arriver. Le temps de caler tant bien que mal le camping-car et la remorque avec de gros bouts de bois, nous sommes prêts pour la soirée.


On a réussi à en mettre du monde dans un si petit coin !

Déjà, tout le monde me parle du classement et m'annonce comme le vainqueur du dimanche à qui veut l'entendre ! Je sais qu'il y a effectivement une opportunité ici mais il va déjà falloir arriver en haut d'une montée de course, avec un bon chrono et battre Daniel qui (même si je sais qu'il n'apprécie pas trop ce genre de tracé) ne va pas se laisser faire, je le connais !!

La soirée se passe calmement, nous finissons par un dernier petit verre dans notre camping-car avec Daniel et Sylvie mais il n'est pas très tard pour une fois.

Le lendemain matin, il fait frais mais beau, la météo nous annonce un week-end ensoleillé sans risque de pluie, c'est déjà ça de pris.

Je fais quelques passages de reco en fin de matinée, d'abord en scooter et ensuite avec Daniel en voiture.

Un voisin de la course...

Tout est calme, une bonne partie de l'équipe est en vadrouille. Une fois de plus, nous allons vivre complètement décalés, en effet, nous commençons le barbecue vers 14 heures et nous commençons à manger vers 15 !! Tout ça pour finir le repas vers 16 ! Bon, du coup l'après-midi en a pris un coup, mais d'un autre côté, il n'y a rien de spécial à faire à part reconnaitre encore et se reposer... Christine passera aux vérifs. C'est pendant ce temps qu'arrive toute la famille ALLOIN.

Repas tardif, mais au moins tout le monde a faim !!

Toujours dans la lignée du décalage, quand nous attaquons l'apéro et le repas la nuit est déjà là, et il fait un froid de canard sauf que nous, on a mangé du poulet !!

Il est temps d'aller se coucher pour être en forme le lendemain.

Même si je ne veux pas me prendre la tête avec cette histoire de victoire, je dois bien reconnaître que cela m'a un peu gêner dans mon sommeil mais j'arrive quand même à faire une bonne nuit.

Au réveil, il est temps de sortir l'auto pour la faire chauffer, il n'a pas fait chaud dans la nuit (d'ailleurs on a mis le chauffage) et l'auto est pleine de condensation même à l'intérieur de la remorque. Il y a longtemps que je n'avais pas vu ça... Par contre, le soleil arrive vite et remet les choses en ordre.

Au niveau des engagés, nous sommes 8 monoplaces et 4 protos. Forcément, la victoire sur le sec reviendra à l'un d'entre nous. En l'absence de Denis (qui est parti se promener à la mer ce week-end avec Sylvette) et de Jean-Pierre BOUCHARD, je suis évidemment bien placé dans les pronostics au vue de mes résultats récents et de ma 2e place de l'an passé. Mais, car il y a un gros MAIS (qui vient de la région lyonnaise et qui est teigneux comme c'est pas possible avec un volant !!), il faudra bien évidemment compter sur Daniel COQUET qui est malin car il est venu avec sa 1300 qui sera plus à l'aise sur ce tracé que sa F2 habituelle.

J'ai le numéro 1, c'est la première fois... Cela fait un bon signe de plus pour la victoire car à Durtol, j'avais le 4 je finis 4e, à Laussonne le 2 je finis 2e, à Viverols le 3 pour finir 3e !! Alors croisons les doigts....

Mon premier numéro 1, cool pour aller en prégrille !!


Voici la liste complète : http://www.asadomeforez.com/Documents/Escoutoux/Esc09-Partants.pdf

Derrière, cela paraît assez ouvert entre les monoplaces de Franck ALLOIN, Marco, Yves MARTIN, la JEMA de Jean-Marie AUTUCHE. Il faudra même compter sur de très bonnes places de la part de BURGEVIN et de THOLY en voitures fermées.

Le démarrage de la course se fait doucement, il faut roder l'organisation et on entend François notre speaker qui s'excite de temps en temps au micro pour avoir les chronos des premiers concurrents. Parmi eux, Christelle et Bombonne qui partent en double-monte sur les deux 205 bleues (les voitures, pas les pilotes !!!).

Viens enfin notre tour, je fais une montée un peu soutenue pour bien caler tous les automatismes et trouver les réponses à 2 ou 3 questions que je me pose. D'entrée, je confirme mon statut de favori avec le meilleur temps.

Pour la 2e montée, rien de spécial à signaler pour la plupart d'entre nous, mais par contre Alain PERRAUD a plus qu'abimé sa monoplace un peu avant la ferme. Il s'en suit un arrêt de course un peu long et surtout, on nous fera rester presque une heure en haut avant de redescendre pour le repas. Du coup, nous n'aurons guère de temps entre midi et deux, je plains les premiers concurrents en voiture fermée... Il aurait peut-être été judicieux de sortir la voiture après nous avoir fait descendre au parc, mais bon, il paraît que la dépanneuse ne serait pas passée avec les voitures en bas (elle l'a malgré tout fait juste avant la première montée de course...).

Bon, après ces essais, je suis toujours en tête devant Daniel et yves MARTIN, la bagarre est déjà lancée car je suis quasiment dans mon temps de course de l'an passé.

Un petit repas vite enfilé et un peu de boulot sur l'auto, mais exceptionnellement, je ne change pas mes pneus du matin. En effet, je vais économiser mes neufs qui ont une montée à Viverols pour les avoir le plus frais possible à Crest et surtout à la finale de Donzy. Il me faut donc raper mes 4 roues pour la course car ici on charge beaucoup surtout en faisant demi-tour à la main sur les bordures.

Je me prépare tranquillement en pensant le moins possible au classement, je me centre sur la montée, mes trajectoires et mes changements de rapports. Nous sommes presque un peu trop tranquille car Marco qui a le 2 arrive en prégrille quand Roger COLLANGE est déjà au feu orange et moi j'arrive quand Marco....... viens de partir !! Ouupsss désolé.

Première montée de course :

Du coup, pas le temps de gamberger, le feu vert arrive vite. Le départ est bon, le premier gauche aussi même si j'en ai encore sous le pied. Je sens que j'ai un bon rythme en ayant une certaine sécurité. Toute la montée est bien sans grosse erreur. J'essaye de passer l'arrivée en 3e mais ce n'est pas forcément bon. J'ai fais une montée sage avec une progression possible car il était inutile de tenter le diable avec les anciennes gommes. Je fais finalement 50'96. C'est le scratch mais juste 2 dixièmes devant Daniel. On le savait qu'il serait dans la bagarre à guetter la moindre erreur.

Franck ALLOIN, 3e est à plus de 2 secondes, la 2e place est déjà quasiment assurée ainsi que la victoire de classe, ça fait un souci de moins pour la suite.

De retour au parc, je change donc mes pneus, charge de la batterie et niveau d'essence.

Nous essayons de rester à l'ombre car il fait très chaud. Les discussions vont bon train. Bon, c'est notre tour, on va essayer d'arriver un peu plus tôt en prégrille ce coup-ci...

En course

Deuxième montée de course :

Je décide de ne pas me forcer, les pneus neufs devraient naturellement me permettre d'aller plus vite. La montée est encore bonne, mais là, je commence à sentir quelques passages où ça va vite surtout dans les premières enfilades. J'essaye de passer le moins de rapport possible mais je fais une erreur après le gauche de la ferme : dans l'appui, au lieu de mettre la 4e, je mets la 2. Je me rends compte tout de suite de l'erreur que je corrige instantanément mais cela coûte du temps, c'est sûr. Pour l'arrivée, je tente finalement de rester en 2e du dernier droite jusqu'à la ligne, ça à l'air pas mal. J'améliore mon temps pour arriver en 50"39. Daniel améliore aussi, mais moins, j'augmente l'écart entre nous qui arrive maintenant à la valeur phénoménale de 36 centièmes !!! Dire que je devais gagner facilement, hein !!! Je vous en foutrais moi des pronostics !!!

L'ennemi !! (mdr !!)


De retour à la remorque, encore une séance de rapage. Cela permet d'avoir de belles gommes pour la montée finale et aussi de se vider la tête de toute considération sur le classement. En fait, j'y pense très peu et je me fixe l'objectif de descendre sous les 50 secondes.

C'est reparti, je repars sous l'oeil de beaucoup de gens qui me font pleins de gestes sympas... C'est la première fois que je dois gérer cette situation : j'ai peut-être gagné mais je ne le sais pas, alors attaquer ? assurer ? Que faire ? Si vous lisez mes résumés, vous me connaissez un peu, je me recentre sur mon objectif du chrono et je décide d'y aller comme s'il y avait quelqu'un à rattraper. En plus, je sais que ma petite erreur de rapport de la 2e montée m'a coûté un peu alors, si j'attaque autant et que je ne fais pas d'erreur, le chrono doit tomber.

Prégrille sans souci, c'est mon tour, c'est le moment !

Troisième montée de course :

C'est parti, je prends un départ qui doit trahir ma motivation, je me jette dans le gauche assez tard, même si je ne suis pas à fond absolu je n'en suis pas loin, ça passe vite. A ce moment (mais évidemment je n'entends rien) François annonce le temps de Daniel qui n'a pas amélioré suffisament pour m'enlever ma victoire. Tout le monde est content, mais qu'a moitié, vais-je arriver en haut ?!! Parce que pendant ce temps, je suis dans le bout droit et je n'ai pas l'intention de laisser du temps : finir 2e n'est pas un problème pour moi mais pas sans m'être battu jusqu'au bout. Je me jette dans le droite/gauche en 4e, je sens que c'est vite, il ne faut pas décrocher. Rétrogradage en 3e pour le 2e gauche bref qui ouvre, puis très vite 4e. Le gauche d'après passe sans lever le pied mais il faut quand même s'accrocher dans sa tête pour le faire. 3e pour le droite qui suit et surtout pour le gauche piégeux où est sorti Alain PERRAUD ce matin et Denis il y a quelques années (alors qu'il avait course gagnée !). Les trajectoires sont tendues, peut-être un peu trop corde pour les puristes de la monoplace, mais quand je roule comme ça, mon instinct de rallyman revient au galop... Après la ferme, je ne fais pas mon erreur de la 2e montée, ça me remotive encore pour rouler fort jusqu'à la fin. 3e pour le droite du carrefour, là c'est large, je sens l'auto qui part vers l'extérieur mais il y a la place. 4e, je la garde pour le petit gauche puis freinage pour le droite en 2. Là aussi, je sens que c'est bien. Je reste en 2 jusqu'à l'arrivée sur le sable et la montée est finie, tout comme la course puisque je partais le dernier.

Là, ça roule pas mal (Merci Fred pour la photo)


Je monte rejoindre les copains. Encore un peu de manipulation pour tourner les autos et nous attendons le résultat.

Je sais que j'ai bien roulé car j'ai les mains qui tremblent encore, c'est en principe bon signe.

Marco est descendu à la table voir les temps, il remonte en nous annonçant qu'Yves MARTIN est 3e, Daniel 2e et que je tiens mon premier scratch !

Mon temps est finalement de 50"11, j'ai encore amélioré de 3 dixièmes dans la dernière ce qui fait que je gagne pour 6. Je n'ai pas réussi mon 49 de peu, mais la course est gagnée.

La descente est un pur moment de bonheur avec plein de gens qui me font signe (commissaires, spectateurs...). J'en profite jusqu'au bout avant de retrouver tout le monde vers le départ. Tout le monde me félicite et est presque aussi content que moi. C'est vrai que l'on pouvait le prévoir mais c'était loin d'être fait et, même si on n'est finalement pas surpris puisque j'ai été devant toute la journée, j'ai la sensation du travail bien fait.

Sur ce coup, il ne manque que Denis et Sylvette, cette victoire viens aussi d'eux car Denis me donne tous les conseils dont j'ai besoin quand j'en ai besoin, sans parler des petits coups de mains quand il le faut. Depuis l'accident de Denis, j'ai essayé de faire du mieux possible pour lui faire honneur et réussir ce que lui aurait dù faire cette année, car entre son pilotage et le travail qu'il avait fait sur son auto avant l'accident, je suis sùr que les résultats auraient été là. Depuis Miribel, je ne pouvais rien pour lui si ce n'est rouler du mieux possible.

Après quelques mots auprès de François et avec pleins de gens, nous rentrons les autos dans les remorques et nous rangeons tout le paddock. Nous avons juste le temps de boire un petit coup pour fêter ma victoire. Malheureusement, ce soir personne ne peut rester et profiter de la soirée. Pas grave, rendez-vous est pris pour le vendredi soir de Crest !!!

Voilà le classement définitif : http://www.asadomeforez.com/Documents/Escoutoux/Esc09-ClassementScratch.pdf

Ici quelques photos : http://www.asadomeforez.com/galerie.php?categ=13 et aussi sur ce sujet : http://www.forum-auto.com/sport-auto/theme44/sujet378822.htm. Une vidéo là : http://www.youtube.com/watch?v=jjq4MWC6_PY

Nous prenons ensuite la direction du village pour la remise des prix.

Dans la foulée, il nous faut rentrer et nous arrivons comme d'habitude sans encombre vers 1 heure du matin. Ca va être dur le lundi mais quel bon week-end nous avons encore passé...

Je vais finir cet article en remerciant tout ceux qui m'ont félicité de vive voix, par mail, par quelques commentaires sur ce blog, des photos ou des petits mots sur d'autres forum. Cela fait plaisir qu'autant de gens soient contents et se rendent compte du travail accompli : MERCI, si j'avais su, j'aurai gagné avant tient !!!!!   :)



Un article dans LE PROGRES après la course : http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/1927078/Premiere-victoire-pour-Debeaux.html

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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 17:01

Dès le départ de Laussonne, après un peu de ravitaillement, nous prenons la direction de Viverols, il y a 80 kilomètres de route. Ce n'est pas très long, mais les restes de la nuit difficile de Laussonne rendent le trajet un peu dur.

Nous installons la remorque sur le pré qui nous servira de parc et nous en profitons pour garder les places de tout ceux qui arriverons en fin de semaine, en gros une bonne partie des concurrents de Laussonne. Nous ne sommes même pas les premiers, les sudistes sont déjà là : Sanchez et Beoletto.

Nous profitons de la semaine pour nous reposer et visiter un (tout petit) peu. Puis, le jeudi après-midi, les premiers concurrents de la bande arrivent : Marco, Firmin, Tcho, Kiki, Loule, Bombonne etc... Franck ALLOIN et sa petite famille reviennent aussi au parc concurrent. Denis et Sylvette reviennent aussi ce soir pour profiter du week-end qui s'annonce très beau.

Nous installons le campement qui va nous servir jusqu'au lundi matin.

Marco au débroussaillage pour mettre la glacière au frais !

On aurait même pu mettre un plongeoir !!

Nous passons une très bonne soirée que nous finissons très tard, nous avons goûté toute sorte de digestifs et il ne reste guère de bouteilles pleines sur le coup des 3 heures du matin... Bon, passons !!

J'ai fait quelques passages sur la course dans la semaine pour mémoriser le tracé mais je n'ai pas abusé car je ne voulais pas me saturer de course, nous étions là pour les vacances, je n'ai même pas ouvert la remorque et pourtant il y avait du boulot à faire : rapage des roues, boite à vitesse, nettoyage, hauteur de caisse.

La journée du vendredi passe calmement, entre recos, lecture et d'autres activités.

Avant la soirée nous sommes rejoins par la famille COQUET, Pape et Jojo, et Sébastien CHABIN. Une fois de plus la soirée sera longue, nous restons 4 joyeux drilles (Jojo, Pape, Sylvette et moi) encore très tard dans la nuit mais sans abus liquide ce coup-ci. Nous ne pleurons pas quand même.

Le matériel du MH SPORT... ah ils sont fort !!!!


Là, elle ne partirons pas les cotelettes !!


Samedi matin, les choses sérieuses commencent, il faut faire ma boite, je la termine juste avant le repas de midi.

Dans l'après-midi, pendant, qu'un concours de pétanque est improvisé par Marco entre les Auvergnats et les Sudistes, je nettoie mes 8 roues qui en ont bien besoin car elles ont beaucoup chargées à Laussonne. Pour cette course, Denis m'a apporté mes 4 pneus neufs au cas où il y aurait un coup à faire. Je ne suis pas sûr de les mettre, tout dépendra de mes possibilités sur ce tracé que je découvre. Il me plaît d'entrée, avec peu de relances il fait partie du type de route que j'aime beaucoup où il faut adopter un rythme et où chaque virage permet d'essayer quelque chose en pilotage. De plus, le revêtement est tout à fait correct.


Le nettoyage des pneus, quel boulot !! Exceptionnellement, je le fais au décapeur.

L'après-midi passe donc tranquillement, je finis par un peu de reco. J'ai bien la course en tête maintenant.

En fin d'après-midi, nous sommes rejoints par Fifi qui était avec nous à Laussonne. Le temps de l'installer, de prendre l'apéro et nous partons pour le repas organisé par l'école du village à l'occasion de la course. Heureusement qu'on y est allés sinon il n'y aurait eu personne !!!

Repas dans la salle des fêtes

Oh non, il est revenu !!!


L'affaire est vite envoyée et nous revenons au chapiteau où nous passons une très bonne soirée avec un Firmin et un Fifi très en forme qui nous on fait un show à tous les deux. On a pas pleuré encore ce soir...

Pour moi, la fatigue commence à se faire sentir vers onze heures et demie, l'appel du lit est le plus fort, il faudra être en forme demain.

Par contre ici, pas de vérif le samedi, il faut donc se lever tôt le dimanche, et si la journée s'annonce très bonne, il fait 6 degré à l'extérieur au lever !

Christine va aux vérifs, elle y fera la queue presque une heure ! Pendant ce temps, je prépare l'auto, la chaleur commence à venir.

Au niveau de la liste d'engagés, une des grandes questions est de savoir si Marcel SAPIN sera engagé ou non car il est sur la liste d'attente. Soyons clair, s'il vient, nous avons tous perdu une place... Il ne sera finalement pas pris, c'est une bonne chose pour notre classement mais c'est quand même dommage pour une course de se passer d'un tel pilote qui fait une saison exceptionnelle. Même pour nous, si on est sùr de se faire battre, il reste une valeur étalon donnant une idée de la valeur de nos performances.

Finalement, la liste d'engagés ressemblera à ça : http://www.rallyes2000.com/saison2009/annee2009/viverols9/engagesviverols9.pdf

Il en ressort qu'au moins 6 ou 7 pilotes peuvent se battre même si en théorie, la victoire devrait être pour BROTTES ou Daniel. Derrière, la lutte devrait être chaude entre CHABIN, BEOLETTO, GUITTONNEAU et moi si je suis bien. Marco, on n'en sait trop rien, son podium de Laussonne lui a peut-être fait du bien. Yves MARTIN peut lui aussi être pas trop mal.

 

La première montée d'essai arrive, avec le numéro 3 et notre emplacement sur le parc, c'est un vrai bonheur pour se rendre au départ ici.

 

Je fais une montée sans risque, je cale juste mes vitesses et mes trajectoires qui ne sont d'ailleurs pas parfaites pour mon premier passage en course. Mais, j'ai quand même appris des choses sur cette montée, la première c'est que je l'ai bien en tête et que rien ne m'a surpris en y arrivant dessus, c'est donc bon signe.

 

Pour la deuxième, je décide de hausser le rythme pour m'étalonner réellement et savoir quelle stratégie adopter l'après-midi. En effet, je ne sais pas si je dois mettre mes pneus neufs ou non. D'un côté, on pourrait mettre les neufs mais si je sens que je suis en dedans je vais les user pour rien, d'un autre, je pourrai rouler avec mes anciens le temps de bien cerner la montée en début d'après-midi.

 

Je pars fort, je sens que j'ai un bon rythme jusqu'à la parabolique à droite, là l'arrière s'échappe brutalement dans une grosse glisse. Heureusement, je sens bien l'auto en ce moment et j'arrive à sauver la sortie mais que c'était chaud ! La voiture cale, du coup je finis la montée calmement et je n'apprends rien sur le haut du parcours, je sens bien que cela va manquer à un moment ou à un autre. A mon avis, et comme l'a dit Jean-Pierre le speacker, l'attaque n'était pas en adéquation avec l'état de mes pneus d'essais qui sont complètement foutus.

Je suis donc 7e des essais avec mon temps de la première montée. C'est pas terrible, mais cela ne m'affole pas. L'avantage, c'est que l'on peut tout de suite prendre une décision pour le début de l'après-midi : pas de pneus neufs car j'ai encore beaucoup à apprendre de ce tracé avant d'aller chercher l'ultime limite avec des pneus neufs.

Le repas de midi se passe bien jusqu'au moment où Fifi (encore lui !!) revient avec un yaourt, une bavette et une cuillère pour bébé pour refaire le coup de Laussonne ! Et c'est reparti mais ça m'a porté chance la semaine passée alors je ne rechigne pas :) !

 

Il fait de plus en plus chaud et finalement, Denis pense que ce ne sera certainement pas la meilleure montée de la journée donc nous n'aurions pas mis les pneus neufs malgré tout.

 

Nous nous préparons pour la prégrille et il se produit un arrêt de course : BROTTES vient de sortir. L'arrêt de course est un peu long. Il est maintenant temps d'y aller.

 

Première montée de course :

 

Le départ est bon, le passage à la ferme aussi même si je ne reste pas encore soudé, en fait cette montée est encore pour moi une montée d'essai. Je prends bien le premier gauche et les enfilades, je reste calme là où j'ai fais ma figure ce matin. A partir de là, il faut emmagaziner des infos pour pouvoir tout lâcher sur les montées qui viennent. Le gauche qui commande le rapide est bien, mais je rentre encore un peu tôt à la corde, c'est une sécurité que je me donne mais elle me coûte du temps. Dans le sous-bois, le gauche en 4e me gêne beaucoup, je sens qu'il peut passer vite mais l'auto a touché à chaque fois à cet endroit donc je n'ose pas vraiment le passer fort puis après la ligne droite, l'arrivée paraît facile mais on sait bien qu'elle ne l'est pas du tout et je laisse encore du temps.

Je fais 47"19, c'est le 4e temps derrière BEOLETTO qui a fort bien roulé et qui crée une demie surprise, Daniel et Laurent GUITTONNEAU. Ce n'est finalement pas mal de se battre pour le podium sur une montée pas parfaite. Je me dis que c'est jouable, nous sommes 4 en 1.2 seconde.


Entre les 2 montées, on prend la décision de garder les pneus anciens tant que je ne suis pas au bout de mes possibilités. Donc, rapage et charge de la batterie au programme.

Nous repartons en prégrille et là rebelotte : arrêt de course à nouveau. Sebastien CHABIN a cassé son boitier de transmission et a fini sa course dans le fossé après un 360 ! Heureusement, pas de dégât en carrosserie mais sa transmission est complètement explosée. Sa course est finie et il va avoir pas mal de mécanique à faire.

Dans son malheur, Sébastien a répandu une trainée d'huile sur la route. Denis qui est allé voir explique a tous les pilotes où se trouve la trace et comment il a été tenté de la nettoyer par les commissaires. BROTTES retente une montée avec une réparation de fortune mais cela ne fonctionne pas, il décidera d'abandonner à la fin de cette montée.

Reviens enfin mon tour, on a passé un bout de temps dans la voiture en prégrille, c'est difficile de se remettre dedans avec cette chaleur.

Photo prise par Chris d'OBJECTIF COURSE

Deuxième montée de course :

Il faut que je hausse le rythme sur cette montée, mais il faut aussi gérer l'huile sur la route. Je pars pas trop mal, mais en arrivant sur la trace d'huile avant la ferme, je me rends compte qu'elle est finalement sur ma trajectoire. Je décide de ne pas tenter le diable et je l'évite ce qui fait que je ne suis pas à fond à la ferme, je roule quand même bien jusque dans la première enfilade. Je sors du gauche en 2, je passe la 3 et là : BBBBEEEEEEEEEEEUUUUUUUUUUUUUUUHHHHHHHHHHHhh la voiture s'arrête exactement au même endroit que ce matin mais pas pour la même raison. Je me dis qu'il va falloir me pousser mais, dans un dernier sursaut, je retente de démarrer et la voiture repart !! Bon la montée et bien sûr fichue mais je décide de rouler un peu sur le haut malgré tout car il n'y a plus de jocker maintenant il faudra faire un chrono dans la dernière. Sur cette montée je fais 1"06'33, pas la peine d'en parler... Aucune des monoplaces qui partait sur l'huile n'a amélioré, c'est déjà ça, par contre Laurent GUITTONNEAU a amélioré un peu, je suis maintenant à 4 dixièmes du podium.


Arrivé en bas nous cherchons l'origine de la coupure et nous ne trouvons rien (avec le recul, j'ai peut-être touché le bouton du contact dans l'enfilade...).

Je décide de trancher dans le lard et de tenter le tout pour le tout. Je demande l'avis à Denis car je veux mettre les pneus neufs, remonter un peu l'auto pour ne plus avoir d'appréhension dans le sous bois et de mettre un peu plus d'essence au cas où la voiture aurait déjaugée. Il me dit ok, je vois bien qu'il n'est pas très convaincu sur la hauteur de caisse mais il me laisse faire car il doit savoir que si cela aura peu d'impact sur l'auto, cela va en avoir un gros dans ma tête. Pour la coupure, je me dis que ça ne se reproduira pas, c'est ça la méthode COUE !

Avec tout ce boulot, notre tour revient vite.

Pour une fois la prégrille se passe sans problème mais on nous fait partir de minute en minute et c'est bien trop long sous le soleil dans une monoplace.

Juste avant le départ, ce moment si particulier que peu de gens connaissent

Ce coup-ci, il faut y aller

Troisième montée de course :

Je fais un très gros départ, le premier gauche/droite passe bien et j'arrive sur l'huile, quelle huile ? Il y avait de l'huile ? C'est vite à la ferme quasiment à fond. Derrière tout s'enchaine même si je suis un peu géné par le soleil dans le premier gauche. J'y rentre un peu trop tôt d'ailleurs. L'enfilade et la parabolique sont bien même si on doit pouvoir passer plus vite, J'arrive au grand gauche qui commande la rapide, je le rentre encore un peu tôt alors j'essaye de compenser à la sortie. C'est au tour du gauche en 4 dans le sous-bois, là je me dis que ça ne tapera pas, je le rentre quasiment à fond et bien à la corde. Dans le bout droit, je sais qu'il faut bien passer le droite de l'arrivée. Je sais que je ne resterai pas à fond mais il faut juste soulager un peu, ça c'est à 200 mètres du virage, mais à 50 mètres mon pied droit part sur le frein ! Trahi par mon corps, ça doit être ça l'instinct de survie... Je sens tout de suite mon erreur et je vois que ça passe plus vite mais c'est trop tard, l'arrivée est là.

Il est sûr qu'avec 2 montées de moins sur la journée cela manque à la fin sur un endroit comme cela car maintenant je sais ce qu'il faut faire.

Arrivée en haut, nous tournons les autos et nous attendons les chronos... Daniel a Sylvie au téléphone... Il a amélioré mais ne rattrape pas René BEOLETTO qui réalise donc son premier scratch. Quand à moi, j'améliore de 6 dixièmes et passe donc 3e devant Laurent pour 2 dixièmes. Je suis content et je crois qu'au départ ils étaient tous heureux aussi, surtout Denis même s'il ne le montre guère, Sylvette le trahira. J'ai malgré tout un petit regret car je n'ai pas fait LA montée comme la semaine dernière, d'ailleurs il existe des chronos bien meilleurs sur cette course que ce soit pour Denis, Daniel et même Marco il y a 2 ou 3 ans. Il en était ainsi cette année, c'est tout...

Yves MARTIN fini 5e juste devant Marco pas dans le coup ce week-end.

Voilà le classement complet : http://www.rallyes2000.com/saison2009/annee2009/viverols9/scratchviverols9.pdf

Des photos sont ici : http://www.photosautos2.monespace.net/index.php?option=com_datsogallery&Itemid=44&func=viewcategory&catid=49


Une vidéo : http://www.dailymotion.com/relevance/search/VIVEROLS/video/xaa9jt_cc-de-viverols-2009_auto et là : http://www.dailymotion.com/relevance/search/VIVEROLS/video/xa94uk_course-de-cote-de-viverols-2009_auto

Nous redescendons, j'aime toujours ce moment particulier avec les commissaires et les spectateurs.

Puis, c'est le moment de retrouver tout le monde au départ pour un très bon moment et un petit interwiew de Jean-Pierre BOILON.

Ce soir, tout le monde reste sauf Daniel. Nous commençons l'apéro et nous nous rendons à la remise des prix qui se trouve juste à coté. Après Laussonne, forcément ça fait un peu light mais on a vu bien pire.

Le podium final

Enfin, malgré le froid, nous nous retrouvons sous la tente pour finir la soirée, même Bruno qui est venu prendre des photos est resté avec nous.

Lundi matin, ça y est, c'est terminé, il faut tout ranger.

Nous prenons la direction du retour avec Denis et Sylvette et demain c'est la reprise du boulot...

Heureusement, vendredi soir, direction Escoutoux. Par contre, il ne va pas falloir chômer cette semaine pour tout repréparer en 3 soirées, mais bon c'est pour la bonne cause.

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 14:43

Dès le premier jour de nos vacances, nous avons laissé la remorque chez Marco pour ne pas la trainer toute la semaine pendant notre petite balade jusquà Poitiers.

Après pas mal de repos bien mérité, nous arrivons le vendredi après-midi suivant à Laussonne pour nous installer à notre coin habituel sur la place du village. La famille REYNOUARD est déjà là depuis 2 jours. Nous nous installons en nous serrant un peu pour que Denis et Sylvette puissent aussi avoir la place.

L'après-midi passe doucement avec la rencontre de pas mal de gens et un peu de reco. Après l'arrivée de la famille Piq, nous entamons la soirée qui ne sera pas triste, nous ne nous couchons pas de bonne heure car cette année, Marco a organisé le bal de la course le vendredi soir. La soirée se passe très bien.

Samedi matin, il est encore temps de faire quelques montées avec Sonia qui redoute un peu les bosses.

Après un repas calme, nous occupons notre après-midi. Soso emmène les enfants à la piscine, et nous nous retrouvons quelques uns dans le garage de Marco pour régler sa F3 sous la houlette de celui qui sait : Denis.

Cela nous occupe un bon moment. Puis, après le passage au vérif, il est temps de préparer les autos pour demain. Il fait une chaleur accablante et nous y avons pas bien le goût.

Les parents de Cyrille ont rejoint Sonia, ainsi que Fifi (encore un !!) un copain qu'ils ont réussi a embringuer avec eux. Nous passons un repas pas triste du tout mais tout se corse quand nous recevons la visite de Marco et toute la bande. C'est un véritable défilé à notre paddock.

Petit moment de folie de Fifi !

A la tienne Soso !!

Visite du Père HABOUZIT et du Père François !! Tout humide...

Aujourd'hui, c'est veille de course, nous sommes au lit vers minuit.

Finalement, avec le bal le vendredi, la nuit d'avant course est bien meilleure que les autres années car nous n'entendons pas la musique jusquà point d'heure.

Dimanche matin, il fait un temps menaçant mais nous n'avons pas eu une goutte pour l'instant.

Il est temps de se préparer. Il y a environ 85 engagés, il est décevant que les groupes F qui avaient été invités par Marco l'an passé et qui n'ont donc pas payé leur engagement 2008 ne soient pas vraiment au rendez-vous pour renvoyer la balle à Marc et à l'Asa Velay Auvergne. Ils étaient 40 invités et cette année ils ne sont que 10... Il est vrai que le changement de date de la course a modifié un peu la donne mais quand même, cela n'explique pas tout.

Il est temps de se préparer pour les essais en procédant comme à l'habitude.

Avec le numéro 2, il est facile de gérer la prégrille. Même si j'ai changé mon embrayage, je ne bataille pas trop pour monter, il faut dire que Denis n'est jamais bien loin pour me mettre une cale ou un bout de bois pour faciliter les redémarrages.

Je fais la première montée un peu plus vite que d'habitude pour voir si je ne me suis pas trompé dans mes vitesses car j'ai changé de tactique dans un ou deux virages. Ca passe bien, je fais le 2e temps derrière Daniel. Je sais qu'ici, il ne nous en mets pas autant que d'habitude, il faut donc essayer de voir s'il y a quelque chose à faire. Je décide malgré tout de relever un peu l'auto pour ne pas avoir d'arrière pensée en abordant les bosses.

Après une première montée sans soucis, nous repartons dans la seconde. Là, je décide rouler un peu plus fort , je fais une grosse glisse dans le virage des abeilles qui commande la prairie, ça me permet de cerner un peu les limites à cet endroit. Je fais finalement 50"34 ce qui est déjà un gros temps sur cette course, Daniel n'a pas amélioré, je me retrouve donc en tête après les essais. Tout le monde me dit que je suis en mesure de gagner mais je sais que Daniel en a sous le pied. Je sais aussi que je peux gagner un peu de temps car mes 2 départs sont loin d'avoir été bons car il y a beaucoup de grip et j'ai un peu calé l'auto.

Pendant la pause de midi, la pluie se met a tomber pendant une demi-heure, mais le sol est tellement chaud qu'il sèche presque aussitôt.

Nous passons encore un repas d'anthologie en grande partie à cause de l'autre fou de Fifi !!

Un petit yaourt pour aller vite l'après-midi !!


Aujourd'hui, plein de monde de ma famille et de la famille à Soso sont venus nous voir, ainsi que des amis, on est pas très loin de chez nous. C'est sympa, certains découvrent notre milieu et on l'air de l'apprécier.

La course reprend ses droits, nous nous disons que la première montée se doit d'être la bonne car la pluie ne doit pas être loin, on se souvient tous de l'an passé et de son déluge !!

La montée part, et finalement nous voyons arriver notre tour avec une route sèche.

Aujourd'hui, contrairement au Monastier, je sens que j'y suis ! Dans ma tête je suis motivé, j'ai mal au ventre, je sens que ça va le faire !! Mais comment peut-on se mettre dans un tel état avant un départ ? Stress, peur, pression ? Je ne saurais pas l'expliquer mais il se passe forcément quelque chose là dedans !

La prégrille se passe sans soucis, il est temps d'en découdre avec le chrono.

Première montée de course :

A ce moment là, on ne voit plus personne, il n'y a plus que le feu et la route. Orange, vert, pour la première fois de la journée, je prends un super départ, ça fini de me motiver mais il n'y en avait pas vraiment besoin. 1,2,3 et 4e, c'est bosselé, ça secoue mais j'arrive à rester bien en trajectoire. Gros freinage pour le 1er gauche, 4,2 puis 1 très tard dans la courbe pour relancer sur une dizaine de mètres, je sens beaucoup de grip, j'accélère très tôt. 2e pour le droite où il faut bien motricer. 3,4,5 dans la montée, ça va vite mais ce n'est pas très technique à cet endroit, par contre, le virage suivant est une des clés de la course. Je ne touche quasiment pas les freins, 4e et je me jette dans le droite des abeilles comme un mort de faim et presque un peu trop, l'auto m'embarque à l'extérieur, je ne suis pas très en ligne pour la cuvette. Je dois soulager légèrement. Du coup, je suis pas très bien dans le gauche/droite, la cuvette tape et me jette un peu trop à la corde du droite. Je secoue la tête car il me semble que j'ai lâché un peu de temps. Pas grave, on continue : 5e pour la ligne droite puis 4e sans freiner pour le premier enchainement de la prairie. C'est bosselé là aussi mais je me sens bien. Je suis bien en trajectoire pour le gauche du chemin qui passe en 4 contrairement à ce que je faisais avant. Freinage, 3e pour le droite chiant :). Je réussi à accélérer tôt avec un léger survirage en sortie. Je remets la 4 pour aller au gauche de l'arrivée en prenant soin de rester en trajectoire car ici la route est très bombée et ne demande qu'à embarquer l'auto (c'était arrivé à Blanche Blancheton il y a quelques années). Je me jette dans le gauche, j'ai l'impression de me ralentir un peu trop, mais il paraît que de l'extérieur, il ne faut surtout pas en rajouter à cet endroit... Ca y est je suis en haut.

Je suis assez content de moi et bien vidé aussi. Je peux vous garantir que des montées comme celle-là, on en fait pas tous les week-end.. D'ailleurs, Je tremble de tout mon corps après le demi-tour et Soso me dit qu'elle ne m'a jamais vu mettre autant de temps pour sortir de l'auto.

Nous ne savons pas les temps, mais en descendant, quelques signes de spectateurs me font penser que c'est bien.

Finalement, mon temps et de 49'55 ! C'est 4 secondes plus vite qu'avec la FR en 2007 (c'était mouillé en 2008) ! Je l'apprendrai bien plus tard, mais il s'agit du record pour une F3 sur ce tracé, voilà pourquoi la montée était si bien... Daniel a fait 49'25, il y a 3 dixièmes d'écart mais je sais je ne pourrai pas les reprendre même si tout le monde me dit que si.

Marco fait le 3e temps mais à presque 3 secondes, Soso est à 5 et n'apprécie guère les bosses. Fred ASSENAULT, le vainqueur de l'an passé a quasiment déjà tué le groupe F avec une 6e place au scratch !

De retour, au campement, pas grand chose à faire à part attendre la suite.

Il est temps de repartir, mais je ne suis pas dans le même état que tout à l'heure, je sais qu'il m'est impossible d'aller chercher Daniel et je sais que personne derrière ne pourra venir chercher mon temps. Je suis donc plus détendu et un peu moins motivé.


En course dans le premier gauche


Deuxième montée de course :

Comme ce matin, je cale un peu l'auto au départ, je fais une belle montée légèrement plus sage que la première, mon temps sera de 50"19 soit 6 dixièmes de plus, ce qui ne paraît qu'être très peu est en fait beaucoup car j'ai vraiment eu un sentiment de sécurité dans cette montée, pourtant c'est déjà un chrono que peu de gens ont fait ici.

Daniel COQUET en a remis une couche et s'est approché à un centième du record de la course. Je savais que lui pouvait améliorer après la première alors que moi, j'étais à fond. Il y a maintenant 5 dixièmes d'écart.

Cette montée ne change rien sur le haut du classement.

Finalement, après un début de course de folie, la journée se passe calmement, il suffit juste d'assurer la routine (carburant, pression des pneus et nettoyage). Dans ma tête, le classement va être figé. Il ne faut surtout pas faire d'erreur et compromettre la course de Viverols qui a lieu dans une semaine.


Troisième montée de course :

Je me reconcentre un peu en prégrille car partir en dedans est le meilleur moyen de se sortir. Je fais un bon départ et finalement une fois dans l'auto, c'est reparti, je ne lâche pas grand chose, je m'assure juste une petite marge dans les pièges. Je sens que je suis sur un bon rythme du début à la fin. Je passe l'arrivée soulagé, l'auto est entière. Je fais même un peu mieux que lors de ma 2e montée en 50"14.

Voilà, c'est fait, je fini 2e derrière Daniel, c'est mon 2e podium et le faire à Laussonne a quelque chose de particulier. Marco pour une fois a trouvé un peu de motivation pour rouler et a pu résister à Jean-Marie AUTUCHE mais que c'était chaud !, nous serons donc tous les 3 sur le podium, mais ici le podium a 5 marches !! En effet, Marco finissait toujours 5e alors pour pouvoir être sur le podium, il l'avait fabriqué avec plus de places qu'ailleurs !!

C'est Franck ALLOIN qui bénéficiera de la fameuse 5e marche.

Soso a bien galéré sur les bosses mais elle a la satisfaction d'avoir fait cette course qui avait pour elle une saveur particulière en souvenir de son Papa.

Voilà une vidéo là : http://www.dailymotion.com/relevance/search/laussonne/video/xa6w9d_laussone-2009_auto et là : http://www.dailymotion.com/relevance/search/laussonne/video/xa6mvl_course-de-cote-de-laussonne-2009_auto et des photos sur le blog d'Olivier, alias "vert olive" qui a passé le dimanche avec nous : http://lancon.unblog.fr/2009/08/17/28eme-course-de-cote-de-laussonne/

Pendant le parc, nous faisons le podium sur la ligne de départ, il s'en suit une douche d'espèce de Champagne dont j'ai horreur et dont je ne supporte pas l'odeur. Finalement, si j'avais su je serai allé moins vite... (ça va pas, qu'est ce qui dit lui !!!).

Les autres sont parties Soso, il faut descendre !!

Quelle m......e ces bouteilles !!!!

Nous redescendons ensuite les autos pour faire le rangement, et nous pouvons savourer tous ensemble cette magnifique journée finalement sans pluie (ou presque) devant un bon apéro qui n'augure rien de bon pour le reste de la nuit !!

Il est temps pour Roland, Fred et Cyril de rentrer chez eux après une bonne discussion avec Denis.

Je me jette sous la douche méritée mais surtout indispensable vu l'odeur de cet espèce de truc à bulle que Marco ne s'est pas privé de me vider dessus.

Vient ensuite le moment de la magnifique remise des prix de Laussonne. Nulle part ailleurs il n'existe l'équivalent, que ce soit en rallye ou en côte. Bravo à l'Asa Velay Auvergne. Heureusement, la bonne parole est portée par tous les concurrents qui ne sont pas de notre région et qui n'en reviennent pas.

Le podium final à 5 places...

Après un passage de nouveau sur le podium final devant une salle comble (ce qui est loin d'être le cas en principe, c'est un signe qui ne trompe pas) nous entamons les choses sérieuses et à partir de là, tout pouvait arriver. Ce fut le cas... pendant le repas.

Et voilà !!

Le lendemain, il est temps de tout ranger mais aujourd'hui, ce n'est pas comme d'habitude car ce n'est pas fini : nous partons pour passer la semaine à Viverols en vue de la course de dimanche prochain.

Encore un petit tour au garage, quelques coups de mains par ci, par là pour ranger un peu, un petit bout de saucisson et nous partons pour le peu de route que nous avons à faire...

Cette course nous laissera de bons souvenirs, surtout celui d'avoir fait une montée parfaite avec un chrono exceptionnel et des sensations qu'il n'est pas facile d'atteindre.

Allez, dans une semaine on remets ça !! C'est bien les vacances...

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 06:20

Ce week-end a eu lieu la course d' ESCOUTOUX


Cette course m'a permi de réaliser mon premier scratch qui vient cloturer un bel été de course...


Voilà Le classement complet :

http://www.asadomeforez.com/Documents/Escoutoux/Esc09-ClassementScratch.pdf

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