Ca y est, en ce premier week-end d'octobre, le grand jour est arrivé, nous allons partir pour disputer la première finale de ma carrière de sport auto. Il est vrai aussi que c'était la première
fois que je m'étais fixé cet objectif car lorsque je courais en rallye, je ne faisais pas assez d'épreuves pour l'envisager. Cette année, j'avais l'auto pour, et je pouvais disputer un
nombre de course suffisant pour y arriver.
Vendredi après-midi, je faisais tout d'abord un petit interwiev téléphonique avec Delphine MAGAUD pour un petit article de presse, elle a bien retranscrit mes propos et mon état d'esprit à
l'approche de la course. L'article est ici : http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/2042732/Debeaux-premiere-finale.html
Nous partons vers 17 heures 15. Denis a monté la remorque en fin de matinée pour pouvoir passer aux vérifs pendant l'après-midi. Le trajet se passe bien, y compris la traversée de Lyon. Nous
sommes sur place vers 19h45. Une petite place nous a été gardée par l'équipe quasiment au complet. Seul Philou est à la bourre.
Etant donné que nous sommes là tôt, et que l'installation est rapide, je décide d'aller faire quelques passages de recos même s'il fait déjà nuit. Merci à Pierrot la cerise pour le prêt de sa
voiture.
J'avais déjà fait cette course l'an passé, mais pour la finale le tracé a été porté de 1.5 kilométre à 2.5. Les premières recos confirment ce que je pensais, il n'y a aucun intérêt sportif à ce
rallongement car tout ce qui a été rajouté passe à fond sauf un virage qui sera finalement pris en course en 5e en soulageant légèrement... Avec ma bride de 24, il est clair que je vais en
prendre un maximum car 30 chevaux d'écart sont un gouffre sur un tel tracé. S'il est vrai que j'arrive à me battre malgré tout sur nos courses habituelles (car les tracés sont tantôt bosselés,
tantôt sinueux ou très spécifiques) je sais qu'ici, les F3 en 26 seront toutes très bien pilotées et en terrain favorable. Dans ces conditions, inutile d'espérer des miracles au niveau du
classement final. Le premier objectif sera de se faire plaisir sur la partie intermédiaire de cette course qui donne de superbes sensations et de donner le maximum de moi-même.
Nous passons une bonne soirée dont j'essaie de profiter le plus possible, mais il ne faut pas se coucher tard car les essais ont lieu le samedi et nous voulons aller reconnaître avec Daniel
demain matin à 8h30, avant que tout ne soit engorgé.
Comme prévu, lever de bonne heure pour quelques recos de jour, ce sera pas plus mal. Cela permet de déterminer ce que nous allons mettre dans la boite à vitesse. Une fois cela fait, nous
commençons la préparation de l'auto avec Denis. Nous maitrisons bien le sujet et en plus nous avons le temps, pas de soucis particulier donc. L'auto est finie juste avant le repas de midi.
Allez, on fait la boite !
Les 2 autos prêtes pour les
essais
Nous avons été rejoint par Sonia et la petite famille mais ils n'arrivent toujours pas à se débarrasser du fou furieux qui les suit tout le temps depuis Laussonne !!...
La liste des engagés laisse forcément rêveur. 163 concurrents, ici tout le monde roule fort quelque soit la catégorie. Dans la classe, nous sommes 15 avec des pointures comme SAPIN,
BOUCHARD, ROUSSEL, LEGUYADER, j'en oublie mais ça donne déjà une petite idée du problème. Une chose qui nous met un peu les boules, c'est que toutes les F3 d'avant 95 qui roulent en 26 devraient
avoir le fond plat coupé et l'aileron avancé (nouvelle règlementation depuis la fin août) et personne ne l'a fait, je suis donc le seul "con" a rouler en 24. Denis me dit que si on avait anticipé
le truc, on aurait dù prendre son boîter et sa boite à air mais je ne les aurait de toute façon pas montés car en cas d'application stricte du règlement je ne voulais pas faire parti du lot des
déclassés. C'est ma mentalité, c'est comme ça j'aime bien me regarder dans une glace et savoir que les résultats que je fais sont fait en étant correct envers mes concurrents...
Un bon petit repas calme et les essais commencent.
Voilà une caméra embarquée avec Fred ASSENAULT pour découvir le tracé :
La prégrille est assez simple.
Christine à la cale pour la première montée du
week-end
Je fais une première montée de découverte dira t'on, je roule bien mais sans plus. Arrivée en haut je prends pour la première fois mes températures de pneus, mais on est arrêtés bien après
l'arrivée de la course donc ça n'a pas l'air significatif, on prendra quand même la décision de mettre plus de carrossage. Sur cette montée, je suis 20e juste derrière Pierre Vian, je sais que
c'est plus avec ses temps que je devrais me comparer plutôt qu'avec les autres F3. Par contre, l'auto ne redémarre pas pour redescendre, il faut donc pousser. C'est bizarre car j'avais chargé
toutes mes batteries pendant la semaine, nous comprendrons plus tard que mon chargeur est HS.
Un peu de bricolage sur l'auto entre les montées et il est temps de repartir.
Là, je roule plus fort, les sensations sont bonnes et je garde bien mes trajectoires, je repousse les vitesses de passage dans pas mal d'endroit, je suis content de moi. C'est finalement le 17e
temps il y a quelques F3 derrière, je me dis qu'un classement comme celui-ci m'irait parfaitement à la fin mais je n'y crois guère.
Ce coup-ci, la redescente se passe sans souci. Nous repréparons l'auto pour le lendemain matin et elle retrouve son abri pour la nuit.
Ensuite, il faut se changer, prendre une douche pour aller aux stands des comités pour les diverses animations et récupérer la petite participation de la ligue pour notre engagement à cette
finale. Tout cela est un peu trop rapide à mon goût, on a le temps de profiter de rien, on se croirait un dimanche de course où il faut rentrer tôt. J'aurai préféré rester au campement à discuter
avec tout le monde.
De retour à la tente, nous nous retrouvons pour une bonne soirée, enfin ! Mais comme hier soir, pour moi il faut rester sur la défensive, demain c'est la course. Par contre, certains n'étaient
pas sur la défensive et on a eu droit à un festival... de conneries.
On a pas pleuré
Il est fou, j'vous dis !!!!
Une bonne nuit et le lendemain nous sommes rejoints par mon père, mes oncles et tantes. Le temps de prendre un café et ils partent sur la course, je ne les verrai pratiquement plus de la journée.
Pour moi, petit déjeuner et sortie de l'auto. Il fait froid et humide dans la carrière, le problème est d'arriver à prendre le plus de soleil possible pour chauffer les pneus car si on y
arrive pas ça va être une patinoire. Finalement, au gré des nombreux et longs arrêts de course, la voiture est finalement pas mal, je crois que je vais attaquer sur cette montée pour me faire
vraiment une idée.
Première montée de course :
Le départ est bon, ensuite on monte toutes les vitesses à fond et on reste un petit moment à fond de 5 en soignant la trajectoire du dernier droite à fond afin de se placer à gauche de la route
pour le premier vrai virage de la course (on a déjà parcouru 700 mètres environ). De bon matin à froid, difficile de se jeter comme un mort de faim dans ce droite rapide en 4e, je reste donc
raisonnable. On arrive ensuite sur l'enchainement technique du double gauche, je rétrograde proprement 3e puis 2e pour le droite serré. On tire la 2e pour le gauche un peu plus ouvert mais pour
lequel il faut quand même freiner fort. Celui-là, il est marrant la roue avant intérieure se lève à chaque fois. J'aborde ensuite le grand double droite, je cherche un peu mes repères mais c'est
pas mal j'en sors complètement à fond de 4e puis je me jette dans le gauche toujours à fond. Là, il faut se méfier du droite en 4e non pas pour le virage en lui même, mais juste après il y a un
gros freinage et un rétrogradage pour un gauche en 2e qu'il faut passer proprement. Je suis bien en trajectoire et je roule propre, ici il ne faut surtout pas faire le bourrin pour aller vite. Je
monte jusqu'en 4e à fond dans le droite et je freine tard pour le gauche en 3e qui conditionne la montée, celui-là il faut aller le chercher haut mais malgré ça l'auto souvire à chaque fois
et on a l'impression de tirer droit dans le rail sur la fin du virage. Ensuite, je passe la 4e pour le droite de la ferme qui passe complètement soudé. L'arrivée était là avant mais il faut
continuer. L'allonge est en 5e, je tombe la 4 pour le droite où il faut ralentir un peu mais je remet vite la 5e dans le petit gauche. A partir de là, on ne lâche plus l'accélérateur jusqu'à
l'arrivée qui est a environ 4/500 mètres. La montée est faite, on est à mon avis 70 % du temps à fond.
Je fais 1.10.506, c'est le 17e temps au scratch et le 10 de classe. Je suis assez satisfait et je me prends à espérer rester dans les 20. Je sais que j'ai bien roulé et qu'au mieux, je ferai
un gros 1.09. Ce que j'avais moins anticipé, c'est que pas mal de gens avaient pris cette montée comme une montée d'essai et en avaient sous le pied.
Un qui ne s'est pas posé de question, c'est Marcel SAPIN qui vient sans le savoir de gagner la finale car il n'améliorera plus de la journée et personne n'ira le chercher.
Retour au campement, pas grand chose à faire sur l'auto si ce n'est charger les batteries et mettre du carburant. Denis et Firmin me donnent un coup de main pour le rapage, je n'ai qu'un pneu à
faire.
Des mécanos performants ! Avant l'apéro.....
Daniel qui avait des soucis de tenue de route et de vitesse de pointe travaille beaucoup sur la Martini.
Maéva prend la place de Marco l'an prochain ! Elle fera pas pire !!
Repas calme. Il s'en suit une longue période d'attente pour aller vers la prégrille, heureusement, Jean-Pierre Boilon est avec nous pour discuter un peu.
Enfin, c'est notre tour. C'est en principe la montée où il va falloir faire son chrono car la température est bonne est on ne sera pas gêné par le soleil comme ce sera certainement le cas
dans la 3e montée de course.
Deuxième montée de course
:
Je prends le même départ que tout à l'heure, j'essaye de me ralentir un peu moins pour le droite des bottes de paille mais, en tendant un peu trop ma trajectoire, ma roue avant droite touche le
trottoir. Ca me soulève un peu l'auto qui doit se ralentir un peu mais je ne m'en préoccupe pas trop, je l'avais déjà fait avec la FR en plus... L'enfilade technique qui suit passe bien, Denis me
le confirmera, il est difficile de passer beaucoup plus vite. Je me place bien pour le double droite dans lequel j'hésite moins. Le gros freinage puis l'enchainement sont bien avalés. Je
n'attaque pas trop dans le grand gauche qui souvire, ça me permet de mieux ressortir et du coup dans le petit mur je peux mettre la 5 juste avant la courbe à droite de la maison que finalement je
passe à fond de 5. Le bout droit passe vite, 4e pour le droite qui commande la rampe finale et 5e très rapidement, la fin est à fond. Ma vitesse sur la ligne est un poil plus vite que la
montée d'avant 175 contre 174.
Je vois mon temps 1.10.470, j'améliore un peu mais j'espérais descendre en 1.09 avec la température. Je me doute que je vais perdre quelques places et je m'imagine 20e environ mais
j'apprendrai bien après la fin de la course qu'a ce moment, je suis déjà 25e. En fait, moi j'étais en course depuis le matin alors que certains avait pris la première montée comme un montée
d'essai. C'est pas trop grave, je savais que j'allais souffrir au classement.
Je continue à descendre vers le parc d'arrivée et c'est là que va se gâcher ma finale. Je vois les commissaires techniques qui vont contrôler l'étanchéité des boites à air. A cet instant, je suis
tranquille, je sais que ma boite à air est conforme, j'ai déjà été contrôlé a Quillan pour l'étanchéité et on a aussi déjà contrôlé mon diamètre de bride de 24. Tout à coup j'entends les
commissaires qui disent que ma boite à air n'est pas étanche, que c'est "une vraie passoire", ils voient bien que l'air ne sort pas de la boite elle même mais il ne savent pas d'où ! Là, je
prends un coup sur la tête ! J'y crois pas, ils se doutent d'un problème alors ils me disent qu'ils me recontrôleront à la 3e montée...
Je vais me garer, je descends de l'auto et je regarde ce qui peut bien se passer, déjà les commentaires de certains me font bien passer pour un tricheur, je m'en souviendrai. En 10 secondes, je
vois le tuyau de dépression qui est débranché, les commissaires l'avaient sous les yeux et ils ne l'ont pas vu, j'aurais dù sortir de l'auto pour regarder avec eux... Cela fait un trou d'environ
un millimètre sur le collecteur d'admission et il est donc impossible de faire le vide dans la boîte à air. Mais, il faut savoir que cela ne proccure pas d'avantage supplémentaire et que certains
pensent même que vu sa position c'est au contraire un inconvénient. Mais bon dans un sens ou dans l'autre ce trou est complètement négligeable en performance. En plus, Denis me confirmera plus
tard qu'il était bien branché au parc car il avait jeté un oeil sur l'admission.
Voilà donc la situation, moi qui ne voulait pas rouler en 26 avec le fond plat intégral pour être conforme, je passe pour un tricheur aux yeux de certains alors que j'ai 30 chevaux de moins
qu'eux. Autant vous dire que je le vis très bien !!!!
En redescendant, branle-bas de combat pour savoir ce qu'il s'est passé mais nous ne trouverons aucune explication, le pire c'est que si on veut débrancher ce foutu tuyau volontairement on se fait
ch....er et là il a sauté tout seul. Je décide donc d'étanchéifier au maximum la connexion avec du ruban rétractable pour ne pas que cela se reproduise.
Il est aussi temps de raper les roues et de remettre de l'essence. A ce moment là, je n'ai aucune idée du classement, ma seule préoccupation est de vouloir faire un bon chrono dans la dernière,
de me faire contrôler à la fin pour montrer que je ne triche pas. Remarque au moins ça donne une motivation... Par contre, certains ne se privent pas de me chambrer !! N'est ce pas
Daniel.... (qui en plus vient de me passer devant pour un dixième).
Notre tour revient
Troisième montée de course :
Là, pas de question a se poser, il faut rouler du mieux possible mais on nous a annoncé qu'il y avait de l'huile et beaucoup d'absorbant à la fin du grand droite. Je sais que je n'ai pas une
capacité d'amélioration énorme, mes 2 montées d'avant n'étant pas mal du tout.
Je pars bien, 2e, 3e je ne me méfie pas et je rupte, du coup je passe vite la 4e, au bout de quelques mètres, la vitesse saute ! Ca part mal pour améliorer... Je la remets vite et j'essaye de
passer un peu plus vite le droite des bottes (sans toucher le troittoir...) et l'enchainement technique. Dans la voiture, je pense que c'est pas mal, mais Denis me dira plus tard que de
l'extérieur c'était moins bien que la montée d'avant. Arrive ensuite le grand droite, maintenant on est gêné à l'entrée par le soleil et en plus il doit y avoir l'huile à la fin, je dois donc en
lâcher un peu, finalement, on nous avait mal indiqué la position de l'huile, je la trouve deux virages plus loin et en plus elle ne gêne pas du tout. Bon, je passe bien le gauche en 2e et après
le droite qui suit j'arrive sur le grand gauche, il y a de nouveau le soleil,je rentre un peu fort, l'auto souvire un peu. 4e , je pense que la 5e n'est pas utile avant le droite de la
maison car j'ai dù sortir un poil moins vite en bas du mur. Finalement, en plein dans la courbe l'auto réclame la 5e, je décide le la passer à la volée en plein appui en me méfiant un peu, on
verra bien. Pas de soucis, l'auto ne bronche pas. Pour essayer de compenser un peu ce que j'ai dù perdre, je décide de tenter le dernier droite en 5e sans trop perdre de régime, un peu
impressionnant, mais ça passe bien. J'ai le temps de regarder le compte tours en allant jusqu'à l'arrivée, il n'a jamais été aussi haut. Ma vitesse de pointe sera la meilleure de la journée : 178
km/h, j'aurai dù prendre le dernier droite de cette façon à la montée d'avant, j'aurais pris quelques dixièmes... Tant pis.
A cet instant, je ne connais pas mon temps, j'espère qu'il est mieux et ma seule obsession est de trouver les techniques pour qu'ils me contrôlent et que tous les soupçons soient
envolés. J'en trouve un mais ils ont rangé le matériel et ils ne peuvent pas faire descendre ma voiture car la route est bloquée... J'insiste lourdement et je le fais monter à coté de mon
auto pour lui expliquer d'où venait la fuite et je lui montre l'étanchéité de la boite en soufflant. Le pcchhhhhuuuiiit qui s'en suit confirme que je suis étanche, il est d'accord mais
je voudrais qu'il officialise la chose.
De toute façon, le mal est fait dans la tête de certains : je me fais contrôler pas étanche sur ma meilleure montée, je rectifie le défaut et je n'améliore pas dans la montée suivante
car j'ai finalement fait 1.11.144. Je n'ai pas amélioré pour pleins de raisons (vitesse qui a sauté, soleil et huile) mais ce n'est pas ce que vont retenir certains pilotes... Le scénario idéal
pour passer pour un tricheur... Ce sentiment a complètement gâché ma fin de journée et me perturbe encore beaucoup je dois dire.
Pendant le parc, Marco monte me voir et me dit que si on me déclasse on pose réclamation sur toutes les F3 qui ont le fond plat intégral et l'aileron pas avancé. Vu qu'il n'y a pas de suite pour
le classement de la course, je lui dit de laisser tomber car peut-être qu'un jour grâce à ceux qui n'ont pas voulu modifier leurs autos, je pourrai peut-être moi aussi rouler en 26 sans rien
couper.... Laissons donc tomber, mais la fin de journée me laisse un goût très amer qui s'estompera peut-être plus tard quand je repenserai au plaisir de pilotage que j'ai pris sur la partie du
milieu de ce parcours.
Je suis finalement 26e et 14e F3 sur 15, Daniel fini 25e à un dixième et 2e de classe. La perf Auvergnate (et peut-être même de la finale) est à l'actif de Fred ASSENAULT qui finit premier des
voitures fermées ! Delphine finit elle 2e de classe, tous les deux avec leurs RALLYE III.
La vidéo de mes passage faites par Fabien :
Voilà le classement : http://www.ffsa.org/res_rallye.php?id=1094&&catCourse=mont&&ia=cour&&typf=clfin&&typRes=tem
Le grand vainqueur, et je trouve que ce n'est que justice au vu de sa saison, est Marcel SAPIN que personne n'a réussi a déloger de la première place depuis son chrono du matin.
Marcel SAPIN
Il y a des vidéos ici : http://www.photosautos2.monespace.net/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=14&Itemid=28 , des photos et des vidéos ici :
http://www.objectifvideo.com/vids/video/videos_course.php?Para=324&Cat=5 et des photos là http://davidmouron.free.fr/galerie/serie.php?id_album=69&stat=ok
Le parc est long, on nous libère enfin, il est temps de ranger le matériel. La remise des prix étant à 12 kilomètres du parc, je décide exceptionnellement de ne pas y aller, cela nous fera gagner
du temps pour arriver à la maison.
Une petite douche, un petit verre avec toute l'équipe (mais le coeur n'y est pas), un petit repas et nous prenons la route pour rentrer. Denis nous descendra la remorque demain pour gagner du
temps. Le retour est rapide mais la fatigue se fait sentir, heureusement nous ne nous couchons pas trop tard.
Voilà, c'est maintenant le temps de l'analyse de la course : il est clair que rouler en bride de 24 était très pénalisant à DONZY et que la modification du parcours n'a rien arrangé. Il suffit de
regarder certains chronos. Laurent GUITTONEAU par exemple, nous nous battons généralement à 1 ou 2 dixièmes sur 1.5 kilomètre, là il m'a mis 2.3 secondes. On peut en trouver d'autre. Il est
certain qu'en Auvergne sur certaines courses spécifiques sinueuses, sans relances ou un peu bosselées, on arrive à compenser le handicap du moteur mais sur des courses comme celle-ci, il n'y
a pas d'espoir, c'est ce que montre d'ailleurs Le Monastier, Quillan et à un degré moindre Crest.
Comme il faut toujours tirer des enseignements de ses expériences, cette finale m'aura démontré qu'il ne faut pas aller faire du Championnat de France dans cette configuration, j'avais dans
l'idée d'en faire un peu mais dans ces conditions il est sùr que je ne pourrai pas me battre (ça, c'est pas trop grave,) et surtout m'étalonner face à la concurrence. Je pense donc repartir sur
un programme proche de cette année avec en point de mire la finale 2010 en Auvergne d'autant que j'ai déjà engrangé quelques points avec ma victoire d'Escoutoux et ma bonne place de Crest.