Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

SPONSORS

Transports JACQUES MARTIN

Garage DESRUOL
Charmes/Rhône

EUROMASTER - Valence

TRUCK & CAR SERVICES
Portes les Valence

Auto Pièces Valentinoise
Bourg les Valence

ETOILE DU RHONE
MERCEDES - VALENCE


D.P.I Informatique
Valence - Vienne


Coiffure Marie BROS
Portes les valence

Rechercher

Archives

7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 16:48

Le dernier week-end de septembre avait lieu la course de côte de CREST-DIVAJEU. Cette course est à 20 kilomètres de chez nous, pas de prise de tête pour le trajet. Pour autant, on ne va pas changer les habitudes ! Départ vers 17 heures 30, mais arrivée avant 18 heures.....

 

Crest est pour nous comme un tourbillon, une fois pris dedans, on ne peut plus s'en sortir. En effet, on connaît tout le monde et c'est aussi l'occasion pour pas mal de gens de venir nous voir, les copains, la famille, les collègues de boulot, des concurrents que l'on ne voit jamais en Auvergne... ça ne s'arrête jamais. C'est très agréable, il faut juste parfois se maintenir quelques moments calme mais c'est difficile.

Le vendredi soir était consacré à l'arrosage de ma victoire d'Escoutoux et ça c'est fait.


La tente s'envolera pas là !

Deux invités surprise...


Dans ces conditions, pas de samedi matin. La soirée, plus le manque de sommeil accumulé pendant la semaine auront raison de moi jusqu'à midi et demi, bon ça aussi c'est fait... Je suis malgré tout en forme.

En partant sur ces bases, on mange forcément tard comme d'habitude.

Crest étant une course que je connais très bien pour l'avoir fait quasiment avec toutes mes voitures depuis la GT Turbo, je ne passe pas beaucoup de temps à reconnaitre, quelques passages en Saxo avec Daniel suffiront.

La fin d'après-midi est consacrée au nettoyage de l'auto et aux vérifs. Pendant ce temps, une partie de l'équipe s'est attelé à la pétanque. Rude week-end je vous dis !!

Un petit passage à l'apéro offert par les excellents organisateurs de l'écurie VIRAGE et il est temps de se retrouver au resto des tonnelles pour le repas du soir.

Marco au resto....

Encore une bonne soirée que je ne terminerai pas trop tard ce coup-ci en restant en forme pour demain.

Le lendemain matin, le beau temps s'annonce même s'il fait un peu frais au réveil.

Il y a environ 120 engagés et presque 40 voitures ouvertes. Le podium paraît déjà promis à Marcel SAPIN, ARDISSONNE et Daniel (COQUET). Les places suivantes aux F3 en brides de 26 bien conduites un proto ou deux et peut-être une monoplace à moteur de moto (Sébastien CHABIN évidemment). Ensuite, entre la 5e et la 10e place ça va être une course ouverte dont j'espère bien faire partie même si les 3 relances et la ligne droite finale ne m'arrangent guère. Je me suis donc fixé comme objectif un top 10... Nous sommes 11 dans la classe, la logique voudrait que je soit 4e.

Voici la liste des engagés : http://www.jldinformatique.fr/WD140AWP/WD140Awp.exe/CTX_2780-0-FLkuUBDzSQ/PageClassementES1/SYNC_-1057250484

Il est temps de sortir la voiture et de la préparer calmement.

Puis, au moment de préparer le pilote ça devient beaucoup moins calme ! Pas de combinaison dans le placard !! On l'a oublié à la maison... On fait toujours attention à tout ce qui concerne la course quand on part loin mais là... Du coup, Christine repart en catastrophe la chercher. Pendant ce temps, je fais un tour de parc pour demander si quelqu'un en aurait une d'avance et j'en trouve..... deux ! Celle d'Alain COLLOMEDA et celle de Daniel que je vais finalement garder pour ne pas risquer d'abîmer celle d'Alain que je connais moins. Je peux donc me préparer tranquillement. Pour cette montée, Alain s'était aussi proposé pour me prêter son HANS que nous serons obligés de mettre en 2010. Il va donc falloir arriver à apprivoiser cette bête à cornes qui doit malgré tout nous sauver la vie. Je n'ai rien contre le principe, mais la suite va me donner bien des inquiétudes pour l'avenir...

Si j'ai décidé d'essayer le HANS à cet instant, c'est parce que la première montée n'est pas chronométrée. Je pars donc assez engoncé avec cette affaire, et dès les premiers mètres, je sens mes mouvements de tête trés limités, pourtant les sangles du casques avaient l'air très (voir trop) longues... Mes craintes se confirment dès le premier droite suivi de l'épingle, je ne peux pas tourner la tête comme je veux et je ne peux pas regarder par le centre de mes lunettes ! En plus, cette limation de mouvement fait que j'ai la sensation que je n'arriverai pas à rattraper l'auto en cas de glisse. En effet, le pilotage se fait par le regard (on va là où on regarde, c'est un des grands principes de base) et tout le sens de l'équilibre se fait juste derrière le cou. Du coup, je n'attaque pas du tout et je suis même gêné dans les grandes courbes. Je force pour tourner la tête jusqu'à m'en faire mal aux muscles du cou. Bon, je finis ma montée mais c'est décidé, j'abandonne l'expérience pour aujourd'hui. J'ai une course à faire dans les meilleurs conditions possibles...

Pendant la montée d'essai

Entre les 2 montées, je retrouve ma combinaison.

Ayant perdu ma première montée d'essai, je décide de rouler un peu plus fort dans la deuxième pour me faire des sensations car on a pas roulé depuis 3 semaines. Je finis ces essais à la 10e place en sachant que j'ai une bonne marge de progression pour l'après-midi.

De retour au campement, c'est un peu la folie et le tourbillon dont je parlais tout à l'heure prend tout son sens. Tout le monde est maintenant arrivé et viens nous voir, je passe mon temps à discuter à droite et à gauche avec les copains et la famille, pour une fois que mon père viens me voir, je n'ai pas beaucoup de temps. En effet, il faut aussi s'occuper de la voiture mais j'en oublie de charger la batterie... Ce sera sans conséquence heureusement, car je m'en rendrai compte un peu avant la première montée.

On ne mange même pas avec la bande habituelle car nous sommes très nombreux et nous avons coupé le campement en 2 pour caser tout le monde. Tout passe très (trop ?) vite.

Les enfants au boulot !

Après le départ de tout le monde sur le parcours, le calme revient et il faut se remettre mentalement dans la course.

Je pars avec le numéro 5, la prégrille se gère facilement. C'est le moment, en route... Sur la prégrille, je vois Céline qui s'arrête, elle est en train de prendre un petit malaise, sa course s'arrêtera là.

Première montée de course :

Je prends un  bon départ, je fais une montée comme j'avais prévu sans erreur particulière, les épingles sont bien passées sans trop en rajouter, j'essaie de rester propre en gardant un peu de marge au freinage. Je monte en 49'54, c'est déjà une 1.2 seconde plus vite que l'an passé, ça c'est bien. Je suis 9e derrière les 3 protos. Devant, Marcel SAPIN a déjà fait son festival suivi de RANCON de plus en plus rapide. Daniel est 3e. A la classe, ma 4e place paraît déjà assurée car j'ai 2 secondes d'avance sur Anaïs qui est 5e. Pour le scratch, Sébastien CHABIN est juste derrière moi mais le top 10 semble aussi assuré, nous avons une seconde d'avance sur le 11e.

Peu de chose à faire pour la 2e montée, je décide de ne rien changer car je veux refaire une montée dans les même conditions pour voir si je peux améliorer mon chrono sur mon pilotage, c'est pas sùr car j'ai bien roulé mais je pense pouvoir en enlever un petit peu.

Concentration de pilote ? Non, non sieste !


Deuxième montée de course :

Je prends le même départ que tout à l'heure, le début de la montée est vite mais je sens que je suis mieux dans le grand gauche de l'abri bus, du coup je freine très tard pour l'épingle droite pour essayer de profiter de la vitesse à cet endroit, ça passe bien (Fifi me dira après la montée de ne pas en faire plus à cet endroit, il avait raison ! Vous comprendrez plus tard...) le mur est bien avalé et je ne me cale pas trop dans l'épingle gauche, l'auto sort à quelques centimètres du fossé. Ensuite, c'est à fond absolu jusqu'à l'arrivée. Il est sûr que si l'arrivée était 200 mètres avant, je serais mieux au classement car là, les chevaux manquent un peu.

Je fais 49'13, c'est le 5e temps de cette montée et 2e des F3 derrière l'intouchable Marcel mais devant RANCON et René BEOLETTO a qui je rends 30 Cv. C'est sûr, j'ai bien roulé il faut tenter autre chose pour la dernière. Avec ce chrono, je suis remonté à la 7e place du scratch. On est en pleine bagarre, c'est bon !


Je voulais faire deux chronos dans la configuration habituelle de l'auto et, dans la semaine, j'avais eu l'idée de mettre une première plus longue si je sentais que je ne pouvais plus faire bien mieux en pilotage. Denis n'avait jamais essayé sur ce tracé, il m'avait dit "pourquoi pas" et m'a prêté le pignon adéquat. On savait qu'en se pressant un peu, on aurait le temps de faire la boîte à tous les 2.

Du coup là, ça vole bas près de la voiture, il faut faire la boite, changer le pignon de 1ere. Recharger la batterie et raper les 4 roues. Christine gère le carburant. On a peu de temps car en plus sur cette montée les voitures fermées ne redescendent avant que nous montions.

Denis s'occupe principalement de la boite, je lui donne un petit coup de main de temps en temps mais à deux on est parfois trop sur un si petit espace. On parle peu, on se comprend par geste, je sais de quoi il a besoin et ce que je peux faire sans le gêner même si parfois, à vouloir aller trop vite on remonte certaines choses trop tôt. J'aime ces moments de complicité. Quand la boite est quasiment finie (moins d'un quart d'heure quand même : les connaisseurs apprécieront), j'abandonne Denis pour me consacrer au rapage des roues avec l'aide de Fifi et de Manu. Je l'ai déjà dit mais le rapage c'est très crevant et pas forcément bon juste avant de faire une montée mais il faut bien le faire pour être dans les meilleures conditions possibles.

Denis en plein boulot

Cette tension a un avantage : celui de me laisser concentré à bloc entre les montées, le revers, c'est la fatigue physique qui risque d'entrainer un manque de lucidité, il faut donc que je me calme et que je me repose mais notre tour arrive déjà.

Je repars en prégrille.

Troisième montée de course :

Je suis dans un état de concentration extrême, je sais que je vais tout tenter, ce n'est pas forcément très raisonnable à une semaine de la finale mais je ne fais jamais les choses à moitié et il faut prendre course par course.

Juste avant d'avancer sur la ligne, la voiture cale et ne redémarre pas. Bizarrement, ça ne me perturbe même pas... Sylvette me dit qu'on va me brancher une batterie, Thibaut saute sur la première qu'il trouve. L'auto redémarre.

Quand je suis dans cet état, je sais qu'il va se passer quelque chose mais je ne sais pas quoi...

Orange, vert, je fais un départ canon, le meilleur de la journée, la première plus longue empêche de patiner. Je lâche tard pour le 1er droite et je prends la corde, ça a pour effet de me faire un appel contre-appel pour l'épingle gauche, l'auto glisse et enroule mais ça repart fort. D'ailleurs, sur le bout droit qui suit, je dois mettre la 5 alors que je restais en 4 les autres montées. 3e pour le droite que je prends vite puis très vite 4e pour le grand gauche, ça va vite aussi, je sors large. Le problème quand je suis comme ça, c'est que je ne me raisonne pas et que je repousse la limite. Je retarde mon freinage pour l'épingle droite au maximum, sur le passage de la 1ere le train arrière se bloque et se met à enrouler, contre-braquage l'auto est en ligne assez vite (sur des passages comme ça, il est clair qu'il faut être bien à ce qu'on fait car la sortie n'est pas loin... Hein Firmin !) Je relance bien et du coup je fais encore un gros passage dans l'épingle gauche à la limite du caniveau. Je m'écarte ensuite sur la gauche de la route pour préparer le droite à fond et là, je sens l'auto qui se mets a trembler... Aie, je comprends tout de suite que je suis trop à la limite de la route, la roue arrière doit être en partie dans l'herbe, c'est pas bon ! Si je lève le pied, c'est la sortie assurée donc je reste à fond mais l'auto se ralentit certainement un peu quand même, en effet, ma vitesse de pointe sur la ligne d'arrivée est la plus mauvaise de la journée : 162 km/h (168 à la 2e montée). Du coup je n'améliore pas je suis en 49'83, ce n'est pas mal mais je pense que le dernier droite me coûte pas mal. C'est dommage, mais c'est le genre de montée qui met en confiance, logiquement avec les passages que j'ai fait elle ne doit jamais arriver en haut, là j'ai tout rattrapé et avec un chrono pas catastrophique, c'est bon pour la confiance et la connaissance des limites de la voiture.


Freinage tardif !! Merci Guillaume pour les photos


Sur cette montée, je perd 2 places ! Laurent GUITTONNEAU me passe devant pour 1 dixième (la revanche de Viverols !) et Sébastien CHABIN a sorti un temps fabuleux, il passe 4e et rate le podium pour 3 centièmes !! Chapeau sur ce coup Seb.

Cela fait 2 ans que je disais à Joel EYRAUD de faire 3 montées car ils en étaient largement capables et pour une fois qu'il y en a trois, la dernière me coute 2 places !!!! Vous croyez que je lui dit qu'il faut en faire que deux l'an prochain !!!

Je finis donc 9e et 4e de classe avec une magnifique journée de pilotage en plus, le bonheur de la course.

La vidéo que m'à fait Fabien :




Marco fini 18e, Céline n'est pas classée.

Le classement final : http://www.jldinformatique.fr/WD140AWP/WD140AWP.EXE/CONNECT/directs?P1=56

Des photos et des vidéos ici  http://www.photosautos2.monespace.net/index.php?option=com_datsogallery&Itemid=44&func=viewcategory&catid=53 http://www.photosautos2.monespace.net/index.php?option=com_content&task=view&id=198&Itemid=28  et là : http://www.objectifvideo.com/vids/video/videos_course.php?Para=323&Cat=5

Une fois le parc terminé, le tourbillon recommence pendant le rangement du matériel, là j'ai un peu plus le temps de profiter des gens.

Les PhilippeSSS à l'apéro

En route pour la remise des prix, on est pas très en avance...

La soirée commence sous la tente, Bruno est resté avec nous, François (le speaker) nous a rejoint. Au fur et à mesure, l'équipe s'étiole et Firmin arrive a monter miraculeusement à l'échelle du camion pour aller se coucher. Il ne reste donc plus que (devinez !............et oui !!!) Sylvette et moi. Le passage du camion poubelle à 6 heures du matin nous a bien fait rire car c'est là qu'on a compris que les gens allaient définitivement nous prendre pour des fous !!! Et ça n'a pas manqué. Mais on s'en fout (comme dit Bombonne "on s'en fout d'être jugés !)....

Voilà, la saison tire à sa fin, dans une semaine, c'est la finale qui va venir récompenser les résultats de la saison. Toute l'équipe sera là pour m'encourager avec Daniel ainsi que tous les copains d'Auvergne qui se sont qualifiés. On va essayer d'en profiter au maximum car ce sera ma première finale.

Partager cet article
Repost0

commentaires

L
<br /> <br /> Bravo pour votre blog, et surtout pour vos photos <br /> <br /> <br /> felicitations <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre